L’administration Biden impose des sanctions aux responsables iraniens

L’administration Biden, qui souhaite revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien, a annoncé mardi ses premières sanctions visant des responsables iraniens des Gardiens de la révolution islamique Ali Hematian et Masud Safdari, au nom de la défense des droits humains.

“Aujourd’hui, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, nous avons clairement exprimé notre préoccupation au sujet des abus dont le gouvernement iranien continue de se rendre responsable à l’égard de ses concitoyens, notamment la détention injuste de beaucoup trop de personnes dans des conditions déplorables”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken dans un communiqué.

“Nous continuerons d’envisager tous les moyens appropriés pour que les responsables d’abus et d’atteintes aux droits humains en Iran rendent des comptes”, a-t-il assuré.

Concrètement, il s’agit de mesures mineures : deux membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, sont interdits d’entrée aux Etats-Unis pour leur rôle dans des interrogatoires musclés de détenus.

L’administration Biden a promis de revenir dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont l’ex-président Donald Trump avait retiré les Etats-Unis, si Téhéran respecte aussi ses engagements en la matière.

Pour cela, le nouveau gouvernement américain devra lever les sanctions économiques levées dans le cadre de cet accord, mais rétablies depuis 2018.

Pour le moment, il semble que la réactivation de l’accord soit bloquée, encore plus, après le refus de l’Iran de la proposition de l’Union européenne d’engager des pourparlers informels avec les États-Unis.

“Compte tenu des récentes actions et déclarations des États-Unis et de trois puissances européennes, l’Iran ne considère pas que ce soit le moment de tenir des réunions informelles”, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh, qui a également accusé l’administration Biden de “non abandonner la politique de pression maximale de Trump.”

par: Arab Observer

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