Le directeur général de l’OMS décrit Gaza comme une zone de mort

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décrit Gaza comme étant une “zone de mort”, notant qu’”une grande partie de l’enclave palestinienne a été détruite”.

Ghebreyesus a déclaré lors d’une conférence de presse tenue mercredi que la situation sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza, exposée à une guerre israélienne dévastatrice depuis plus de 4 mois, “continue de se détériorer”.

Il a indiqué que la malnutrition aiguë a augmenté rapidement depuis le début de la guerre, appelant à un cessez-le-feu et à une aide humanitaire illimitée.

Il a souligné que l’Organisation mondiale de la santé et ses partenaires ont mené des opérations d’urgence vers l’hôpital Nasser dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, au cours des trois derniers jours.

Il a déclaré qu’il y avait encore environ 130 patients et au moins 15 médecins et infirmières dans l’hôpital, assiégé et soumis aux attaques de l’armée israélienne.

Il a expliqué que l’unité de soins intensifs de l’hôpital ne fonctionnait plus et que l’Organisation mondiale de la santé aidait au transfert des patients vers d’autres hôpitaux.

Ghebreyesus a poursuivi : “Gaza est devenue une zone de mort. Une grande partie de la zone a été détruite. Plus de 29 000 personnes ont été tuées et de nombreuses autres ont été blessées.”

Mardi, le porte-parole de l’organisation, Tarik Jasarevic, a annoncé que deux missions seraient menées les 18 et 19 février pour transporter 32 patients dans un état critique, dont deux enfants, depuis le complexe médical Nasser de la ville de Khan Younès, au sud de Gaza.

Jasarevic a expliqué lors d’une conférence de presse que les deux missions étaient de “haut niveau” et étaient menées en coopération avec la Société du Croissant-Rouge palestinien et le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Depuis des semaines, l’armée israélienne intensifie sa campagne militaire contre le système de santé de Khan Younès et, ces derniers jours, elle a forcé des milliers de Palestiniens déplacés à quitter l’hôpital Al-Amal et le complexe médical Nasser dans la ville.

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