Le dirigeant d’Ennahdha, Rafik Abdessalem condamné à 13 ans de prison

La Chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a rendu un jugement par contumace condamnant le dirigeant du mouvement Ennahdha, Rafik Abdessalem (Bouchlaka), à treize ans de prison avec effet immédiat.

L’enquête sur cette affaire a débuté suite à une décision de la chambre d’accusation spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis de déférer Rafik Abdessalem, qui se trouve à l’étranger, devant la chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme pour le juger, sur la base d’accusations de nature terroriste.

La justice a jugé par contumace l’ancien ministre des Affaires étrangères, gendre de Rached Ghannouchi, en raison de son absence du territoire tunisien. Rafik Abdessalem a confirmé sa condamnation dans un message publié sur sa page Facebook. La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près de la Cour d’appel de Tunis avait décidé son renvoi devant la chambre criminelle.

Cette condamnation intervient dans un contexte de poursuites judiciaires visant plusieurs figures du mouvement Ennahdha, accusées d’implication dans des affaires à caractère terroriste.

Cette condamnation fait suite à une précédente affaire en juillet dernier, où Abdessalem avait été jugé avec Rached Ghannouchi, à trois ans de prison dans le cadre de l’affaire dite du lobbying, concernant le financement étranger du parti Ennahdha.

Il convient de noter que la peine de Abdessalem, confirmée en appel, s’ajoute à d’autres condamnations. Ce dernier a été condamné, en octobre 2023, à cinq ans de prison ferme, également par contumace, pour diffusion de fausses informations et atteinte à la réputation d’autrui sur les réseaux sociaux.

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