Le gouvernement de l’Est de la Libye exige le départ de la MANUL

Le gouvernement parallèle   basé à l’Est de la Libye de exige le départ de la MANUL, l’accusant d’ingérence et de soutien aux autorités de Tripoli (Libye).

Le chef du gouvernement parallèle l’Est libyen, Osama Hammad, a exigé le départ immédiat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), qu’il accuse de partialité et d’atteinte à la souveraineté du pays.

Cette sortie illustre une nouvelle escalade dans les tensions entre les autorités rivales libyennes et la communauté internationale.

Dans un communiqué publié par le gouvernement, M. Hammad a accusé la mission de garder le silence face à ce qu’il a qualifié d’attaques armées dans la capitale, Tripoli, et à l’assaut des institutions de l’État par des groupes affiliés à l’actuel Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah.

Il a également affirmé que la mission avait ignoré les voix des manifestants qui protestaient devant son siège à Janzour, les qualifiant de menace, au lieu d’écouter leurs revendications légitimes découlant d’une crise politique qui s’aggravait.

Il dénonce particulièrement l’examen du budget du Fonds de reconstruction, dirigé par un fils du maréchal Khalifa Haftar, au Conseil de sécurité de l’ONU, estimant que cette démarche constitue une ingérence dans les affaires intérieures libyennes.

Il a également critiqué le rôle de la MANUL, qu’il accuse de s’aligner sur des autorités illégitimes et de bafouer la volonté populaire, tout en rappelant que seul le Parlement élu, la Chambre des représentants siégeant à l’Est, est habilité à valider le budget national.

Hammad a conclu en appelant la communauté internationale à aborder la question libyenne avec réalisme et responsabilité, soulignant l’engagement de son gouvernement à organiser des élections et à former un pouvoir exécutif représentatif de tous les Libyens.



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