Le nouveau gouvernement du Mali a été formé





Le Mali s’est doté, dimanche, d’un nouveau gouvernement après la démission surprise d’Abdoulaye Idrissa Maïga. La nouvelle équipe, qui compte 36 membres, sera dirigée par Soumeylou Boubèye Maïga qui a été nommé Premier ministre la veille.
Un nouveau gouvernement a été nommé par décret présidentiel, dimanche 31 décembre, au Mali à la suite de la désignation de Soumeylou Boubèye Maiga comme Premier ministre.
La nouvelle équipe compte 36 membres, contre 35 auparavant, avec comme changement notable le départ du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, remplacé par Tiéman Hubert Coulibaly, ex-ministre de l’Administration territoriale.
Six nouveaux ministres font leur entrée dans ce gouvernement, formé quelques heures après la nomination, samedi, du nouveau Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, 63 ans, remplaçant d’Abdoulaye Idrissa Maïga qui, contre tout attente, a démissionné vendredi après huit mois de fonction.
Soumeylou Boubèye Maiga est le cinquième Premier ministre nommé par le président Ibrahim Boubacar Keïta, élu en août 2013 pour cinq ans et probable candidat à sa réélection en 2018.
Préparation à la présidentielle
Selon des observateurs, le chef de l’État se prépare, avec ce nouveau gouvernement, pour la campagne présidentielle et cherche à mieux maîtriser la situation dans le nord du Mali où des attaques jihadistes se poursuivent. Cette région était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013.
>> À voir : Démission surprise au Mali – “Il y a certainement eu une entente politique”
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France, un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.


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