Le président tunisien, Kais Saïed annonce sa candidature pour un second mandat

Le président tunisien, Kais Saïed, a déclaré, lors de la commémoration du 24e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba, à Monastir, que l’annonce de sa candidature pour un second mandat interviendra en temps voulu et conformément à la loi.

Dans ce contexte, il a ajouté : “La candidature à l’élection présidentielle (pour un second mandatle) n’est pas une question de désir ou d’ambition, mais une question de survie politique qui sera soulevée en temps voulu… Il est de notre devoir, en tant que Tunisiens, de servir la Tunisie de n’importe quelle manière possible et il est étrange de voir ceux qui ont boycotté les élections législatives, se précipiter, aujourd’hui, vers la présidentielle”.

Par ailleurs, il a souligné qu’il est inacceptable de se porter candidat dans un scrutin, en étant affilié à des groupes sous influence étrangère, insistant sur le fait que les élus doivent être soutenus et choisis par les Tunisiens eux-mêmes, et non par des parties extérieures.

Il a ajouté : “Il est crucial de comprendre que le pouvoir n’est pas une aspiration ou une quête de postes et de privilèges, mais plutôt une responsabilité”, réaffirmant sa détermination à poursuivre l’effort visant à nettoyer le pays de la corruption généralisée, “sans retour en arrière”, a-t-il dit.

Évoquant les défis auxquels fait face la Tunisie, il a affirmé que le pays est engagé dans une lutte vitale pour sa survie contre ceux qui ont tenté de renverser l’État, depuis le 14 janvier 2011, sapant ses institutions et portant atteinte à son intégrité. Cependant, il a salué la conscience aiguë des Tunisiens face à ce danger.

Il a, dans ce sens, rappelé que le peuple tunisien est conscient de la situation, qu’il fera face avec détermination à toute menace extérieure contre son indépendance et que “la Tunisie demeure fière de son attachement à sa souveraineté, qui ne saurait être mise en vente pour quelque trésor que ce soit”, a-t-il encore indiqué.

Enfin, Kais Saïed a insisté sur la nécessité d’une coexistence pacifique entre le pouvoir et l’opposition, dans le respect de la loi et de la Constitution, admettant que le pouvoir soit toujours sujet à des critiques, mais que l’essentiel est de garantir un dialogue constructif et respectueux entre toutes les parties.

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