Le président vénézuélien dénonce une tentative de renversement violent

Le président vénézuélien Nicolas Maduro dénonce une tentative de renversement violent et a signé un décret accordant des pouvoirs sécuritaires étendus à l’armée, incluant la possibilité de mobiliser toutes les forces publiques en cas d’attaque.
Maduro a ensuite dénoncé ce qu’il appelle une volonté de coup d’État. Des coups qui nous rappellent les 30.000 disparus causés par la CIA lors des coups d’Etat en Argentine. Le coup d’Etat de Pinochet et les 5000 jeunes assassinés et disparus. Jusqu’à quand les coups d’Etat de la CIA ?
L’Amérique latine ne les veut pas, n’en a pas besoin et les rejette, a-t-il commenté devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, organe créé en septembre spécialement pour cette crise.
Alors que les États-Unis continuent à frapper des bateaux en mer des Caraïbes, les accusant d’appartenir à des narcotrafiquants vénézuéliens, les tensions entre Washington et Caracas ne cessent de s’accélérer. Le président américain Donald Trump vient d’autoriser la CIA à mener des opérations létales et clandestines au Venezuela, a révélé mercredi 15 octobre le quotidien New York Times. Caracas a protesté et appelé à la paix.
La récente attribution du Prix Nobel de la paix à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado a ajouté une dimension explosive à la crise. Ce choix du comité norvégien a été salué par Washington comme « un signal fort pour la démocratie », même si Donald Trump était déçu de ne pas l’avoir reçu lui-même. Mais ce prix embarrasse une partie de la communauté internationale.
Le Venezuela a fermé son ambassade à Oslo sans explication, a annoncé lundi le ministère norvégien des Affaires étrangères, trois jours après l’attribution du Prix Nobel de la paix.
Entre menaces d’invasion, frappes ciblées et controverses autour d’un Prix Nobel de la paix à l’opposante María Corina Machado, la tension remonte d’un cran entre Washington et Caracas. Donald Trump assume désormais des opérations secrètes contre le régime Maduro et parle d’intervention terrestre, au risque d’embraser toute la région.
Donald Trump vient de lâcher une bombe diplomatique : il a confirmé avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA autour du Venezuela, sans nier qu’elles puissent viser directement le régime de Nicolas Maduro. Interrogé sur la possibilité d’une action terrestre, il a répondu : Nous avons les mers sous contrôle. Maintenant, on regarde la terre.