Le régime turc arrête 26 militantes kurdes

Le site Internet du journal d’opposition turc “Arti Grecik”, a rapporté dimanche, que la police du régime turc a arrêté 26 militantes kurdes pour appartenance présumée à une organisation terroriste, en référence au PKK.

Le journal a rapporté que la police de l’État de Diyarbakir, au sud-est du pays, a fait une descente à l’association «Rosa» et arrêté 26 femmes accusées de terrorisme et les a accusées d ‘appartenance à une organisation terroriste, en référence au PKK.

Les arrestations font suite à la sortie de la Turquie d’un traité européen visant à prévenir la violence à l’égard des femmes, une initiative qui a déclenché des protestations de la part des groupes de défense des droits des femmes turques.

En mars dernier, le président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, a retiré la Turquie de la Convention pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique”, largement connue sous le nom de Convention d’Istanbul, dans une décision qui a suscité de vives critiques de la part de la Turquie. Alliés occidentaux.

Il est à noter que la Cour constitutionnelle turque envisage actuellement une action en justice contre le HDP pour exiger sa fermeture et empêcher 600 de ses membres de participer à la vie politique.

L’affaire a été déposée par le procureur général de la capitale turque, Ankara, contre le parti républicain du peuple, sur la base de l’article 68 de la constitution turque, qui stipule que les partis politiques n’ont pas le droit d’encourager la commission de crimes, en référence à l’accusation du parti kurde d’encourager la violence lors des événements des 6 et 7 octobre 2014.

Cette accusation concerne les incidents d’Ain al-Arab (Kobani) qui ont eu lieu en 2014, qui étaient des manifestations kurdes en Turquie en solidarité avec les Kurdes de Syrie, et qui sont intervenus après que l ‘ISIS a pris le contrôle de la ville syrienne d’Ain al- Arabe, qui a tué 37 personnes.

Le mois dernier, un rapport criminel a été envoyé au Parlement demandant la levée de l’immunité de 33 parlementaires, dont neuf du HDP kurde, notamment le coprésident du parti Parvin Boldan.

Le régime turc considère le HDP comme un front politique pour le PKK, qui est désigné organisation terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.

Le HDP fait l’objet d’une répression sévère depuis plusieurs années et son ancien coprésident, Selahattin Demirtas, ancien rival d’Erdogan à l’élection présidentielle, est en prison depuis 2016.

par: Arab Observer

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