Les dirigeants des États-Unis, de l’Égypte, du Qatar et de la Turquie signent l’accord de paix sur Gaza

L’Egypte a été le théâtre, lundi 13 octobre, de la signature de l’accord de paix sur Gaza, scellé par une convergence diplomatique de haut niveau, marquant un moment historique pour la paix au Moyen-Orient.
L’accord, signé par Donald Trump, Abdel Fattah Al-Sissi, Tamim Al-Thani et Recep Tayyip Erdogan, a mis fin à l’un des conflits les plus atroces de l’histoire, ouvrant une nouvelle ère d’espoir pour le Moyen-Orient.
Cet accord met un terme formel à l’une des guerres les plus sanglantes que le Moyen-Orient ait connues.
A Charm Al-Cheikh, l’accord a été signé conjointement par les présidents Abdel Fattah Al-Sissi (Egypte) et Donald Trump (Etats-Unis), ainsi que par l’Emir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, et le président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Ces quatre pays sont les garants de l’accord.
Après la cérémonie de signature, en présence de 31 dirigeants de pays et d’organisations internationales, le président américain Donald Trump a exprimé sa satisfaction quant à l’issue des négociations.
Tout a été signé ici, et tout le monde est satisfait, a déclaré Donald Trump, soulignant l’importance capitale de cet accord.
Le président américain a même affirmé que la portée de cette initiative dépassait de loin ses précédentes réalisations : J’ai conclu de gros accords par le passé, mais je savais que celui-ci est le plus important, même avant que je ne me présente à l’élection.
Poursuivant sur une note dramatique, Trump a insisté sur l’enjeu prévenu : Cela aurait pu mener à une Troisième Guerre mondiale, mais ce ne sera plus le cas désormais.
Le président américain a également tenu à saluer le rôle crucial de son homologue égyptien, déclarant qu’un problème vieux de 3 000 ans est en train d’être résolu maintenant.
Il a conclu en adressant ses remerciements au président Al-Sissi : Je remercie le président égyptien pour ses efforts visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
L’accord n’est pas une simple trêve, mais le socle d’un plan en plusieurs phases visant à une paix globale et durable. Après des mois d’horreur et de destruction, la communauté internationale représentée par les dirigeants de plus de vingt pays, s’est unie pour tourner la page.
En effet, l’accord conclu prévoit l’arrêt total des combats, associé à un retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza, marquant ainsi la fin des opérations militaires majeures.
Depuis son déclenchement en octobre 2023, l’agression israélienne a fait un bilan macabre de 67 869 morts et 170 105 blessés et les rapports de l’ONU sont clairs : la majorité écrasante des victimes sont des enfants et des femmes.
En septembre 2025, une commission d’enquête indépendante du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a publié un rapport, concluant qu’Israël avait commis des actes de génocide dans la bande de Gaza.
Deux accords de cessez-le-feu ont déjà été conclus en novembre 2024 et janvier 2025 avant qu’Israël ne reprennent les combats d’une manière unilatérale. Ce qui a poussé le Hamas a demandé à ce qu’il y’ait des garanties de la part des Etats-Unis.
Malgré l’échec des tentatives de nouveaux accords de cessez-le-feu global, les négociations n’ont jamais cessé. Récemment, en juillet 2025, Israël avait annoncé une autre trêve humanitaire destinée à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire, sans pour autant interrompre ses tirs sur le territoire.
Des négociations ont eu lieu entre les différents acteurs régionaux et internationaux qui ont aboutit à l’annoncé du président Donald Trump de son plan de paix, le 29 septembre.
Charm Al-Cheikh a accueilli des négociations indirectes entre une délégation du Hamas et une délégation israélienne qui ont finalement aboutit à un accord sur la première phase de l’accord, le mercredi 8 octobre.
Cette étape initiale comprend un cessez-le-feu, l’échange de prisonniers palestiniens contre les otages israéliens, l’acheminement de l’aide à Gaza et le retrait des forces israéliennes à la ligne jaune.
Trump a affirmé que les discussions sur la deuxième phase ont déjà commençé.
Al-Sissi a souligné la nécéssité de commencer les efforts de reconstruction de la bande de Gaza et que l’Egypte envisage d’accueillir une conférence en novembre.