Les dirigeants mondiaux envisagent un partenariat solide avec les États-Unis

Les dirigeants mondiaux félicitent Joe Biden, élu président des Etats-Unis, tournant la page Donald Trump et l’appelant à une action commune face aux défis mondiaux.

Quelques heures après l’annonce des résultats de l’élection américaine, les dirigeants mondiaux félicitent Joe Biden, tournant la page Donald Trump et l’appelant à une action commune face aux défis mondiaux. D’autres se montrent plus prudents avant le recompte réclamé par le 45e président des États-Unis.

Avec Joe Biden à la Maison Blanche, la promesse du retour dans l’Accord de Paris sur le climat, que souhaitent une immense majorité de démocrates, sera tenue, la politique d’isolement de l’Iran peut devenir moins agressive, et le soutien à l’expansion des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens moins inconditionnel. Pour le reste, les États-Unis conserveront sans doute les mêmes priorités. Bref, le ton et la méthode vont changer, mais la politique en elle-même devrait rester la même.

Il va faire rassurer les alliés européens et asiatiques – Corée du Sud et Japon – qui ont eu peur d’être abandonnés par Donald Trump et livrés à eux-mêmes. Joe Biden voudra restaurer les alliances malmenées, dit Pascal Boniface.

Joe Biden promet de réintégrer l’accord sur le nucléaire, si les Iraniens le respectent à leur tour. Ce qui, compte-tenu de l’avancement de leur programme nucléaire, paraît assez utopique. Aujourd’hui, la politique d’isolement de l’Iran menée par Donald Trump menace la théocratie au pouvoir à Téhéran.

De même, le renforcement de l’Etat hébreu fait partie de cette stratégie. Après avoir, à l’initiative de Washington, normalisé ses relations avec Abou Dhabi et Bahreïn, Israël vise un rapprochement avec Ryad qui inquiète l’Iran. Joe Biden ne fera pas volte-face avec les Iraniens mais pourrait négocier avec Téhéran.

Et en Irak, rien ne semble pouvoir freiner le retrait militaire des États-Unis. les États-Unis ayant alors été incapables de freiner l’essor du Groupe État Islamique ni l’influence intrusive du pouvoir iranien sur l’Irak.
Il est peu probable que le démocrate envoie de grandes forces en Afghanistan et préfère s’appuyer sur des missions de contre-terrorisme menées par des forces spéciales.

Dans un article publié dans Foreign Policy en avril dernier, M. Biden a déclaré qu’il supprimerait les barrières tarifaires et résisterait au protectionnisme dans le monde, notant son intention de conclure de nouveaux accords commerciaux avec des pays du monde entier.

Il a reconnu que la négligence de la diplomatie était l’une des erreurs commises dans le passé, lorsque la force militaire avait été adoptée.

Il chercherait à mettre fin aux guerres, à ramener la plupart des troupes américaines dans le pays et à en garder quelques centaines pour soutenir leurs alliés contre des ennemis communs.

Il estime également que le soutien des États-Unis à la guerre saoudienne au Yémen et le strict respect de la sécurité d’Israël devraient être mis fin.

Elle travaillera dur contre les défis posés par les forces illibérales telles que la Russie et la Chine, et la montée des dictatures, en construisant un réseau plus large d’amis démocratiques en Amérique latine, en Afrique et en Asie de l’Est.

Il estime également que les États-Unis devraient revenir à leur accord nucléaire avec l’Iran et le pousser à le respecter en activant le mécanisme diplomatique et en le pressant avec ses alliés.

par: Arab Observer

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