Les forces israéliennes commettent un massacre dans le nord de la bande de Gaza

Les forces d’occupation israéliennes ont commis un nouveau massacre sanglant contre des milliers de civils affamés dans le nord de la bande de Gaza, faisant 51 morts et 648 blessés.
Selon le bureau gouvernemental des médias, l’occupation a mené cette massacre en seulement trois heures la nuit dernière, dans la zone dite Soudaniya, alors que des milliers de personnes se rendaient chercher de l’aide alimentaire apportée par des camions en provenance de Zikim, en plein cœur de l’appauvrissement extrême qui frappe Gaza depuis des mois.
Il est souligné que 112 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza mercredi, dont la majorité a été pillée ou détournée, résultant du chaos sécuritaire que l’occupation entretient de manière délibérée dans le cadre d’une stratégie de gestion du chaos et de la famine, visant à empêcher efficacement la distribution de l’aide et à priver les civils de celle-ci.
Cette nouvelle tragédie, comme celles qui l’ont précédée, confirme que l’occupation utilise la faim comme arme de guerre, ciblant froidement les civils recherchant un simple repas, dans une violation flagrante du droit international humanitaire.
Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de Gaza ont accueilli 111 martyrs et 820 blessés.
Depuis la reprise de l’agression le 18 mars dernier, après la violation de l’accord de cessez-le-feu par l’occupation, 9 081 personnes ont été tuées et 35 048 blessées.
Concernant les victimes liées à la recherche de nourriture, 91 martyrs et 666 blessés ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, portant le bilan total des martyrs de la faim à 1 330, et celui des blessés à 8 818.
Les sources ont de nouveau souligné que plusieurs victimes restent piégées sous les ruines, et que les équipes de secours ne peuvent toujours pas y accéder en raison des bombardements continus et des destructions massives.
Avec le soutien américain, Israël poursuit sa guerre contre Gaza, ayant causé plus de 206 000 victimes (morts et blessés), principalement des enfants et des femmes, plus de 10 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés et une famine massive ayant fauché des dizaines de vies.