Les milices Dbeibah assiègent le siège de la National Oil Corporation à Tripoli

Des sources sécuritaires libyennes ont rapporté que des milices armées affiliées au Premier ministre sortant, Abdel Hamid Dbeibah, assiègent le siège de la National Oil Corporation dans la capitale, Tripoli, après que son chef, Mustafa Sanalla, ait refusé une tentative de l’isoler.

Les sources ont souligné que la force “Soutien à la Constitution et aux élections”, qui est sous le commandement du général de brigade Mohsen Al-Wafi Al-Zwaik, cherche à arrêter Sanalla pour le remettre à la justice libyenne.

Dans un post sur son compte Facebook, la “Constitution Support and Elections Force” a annoncé que “sur les instructions du président Abdel Hamid Dbeibah, le bâtiment de la National Oil Corporation sera encerclé par nos forces, et Mustafa Sanalla sera arrêté et remis à la justice. »

La force a déclaré qu’elle donnait à Sanalla une heure pour se rendre “sinon nous frapperons d’une main de fer et nous attaquerons le bâtiment de la National Oil Corporation s’il ne se rend pas”.

En outre, la source à l’aéroport international de Maitika a confirmé que le chef de la Libyan Oil Corporation, Mustafa Sanalla, est à l’aéroport en prévision de son départ du pays, sans révéler la destination prévue.

La National Oil Corporation a déclaré dans un communiqué que les voitures armées dans son bâtiment appartiennent à la “Chambre de sécurité commune de Misrata”, selon ce qui est écrit et enregistré sur les voitures.

L’institution tenait la milice armée et celles qui devaient être dans les murs de son siège, responsables de tout travail qu’elle entreprenait, qu’il entrave le travail des services qui y opèrent ou de ses employés de manière régulière ou non.

Elle a ajouté : “Protéger le bâtiment de la National Oil Corporation est un devoir national envers toute personne jalouse de cet édifice, qui représente tous les Libyens”.

Elle a tenu le Premier ministre, qui a été limogé par le Parlement, Abdul Hamid Dbeibah, et le commandant de la force située dans le périmètre du bâtiment de l’institution, Omar Bogdada, responsables de nuire à tout employé du secteur et l’entière responsabilité légale.

La capitale, Tripoli, est témoin de tensions sécuritaires et militaires et de la propagation d’un certain nombre de voitures armées dans plusieurs rues de la ville depuis la route de Shatt.

Ces développements interviennent peu de temps après les déclarations de Sanalla dans lesquelles il refusait de céder la direction de la Oil Corporation au nouveau président, arguant que le gouvernement Dbeibah qui avait pris la décision de le limoger était “expiré”.

Le gouvernement sortant a décidé mardi de nommer Farhat bin Qadara pour remplacer Sanalla à la tête de la National Oil Corporation, ce qui fait craindre que l’institution en charge de la production pétrolière ne soit entraînée dans la féroce confrontation politique du pays.

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