Lavrov: Les soldats de la paix turcs ne seront pas envoyés au Haut-Karabakh

Les soldats de la paix turcs ne seront pas déployés au Haut-Karabakh, a déclaré aujourd’hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux journalistes.

Sergueï Lavrov a ajouté qu’il avait pris connaissance des déclarations du ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu et du ministre turc de la Défense Hulusi Akar selon lesquelles « les soldats de la paix turcs travailleront sur les mêmes bases que les Russes ».

L’accord de paix visant à mettre fin aux combats entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne prévoit pas le déploiement de forces de maintien de la paix turques dans la région contestée du Haut-Karabakh, a indiqué le Kremlin mardi.

“Le déploiement de soldats turcs au Haut-Karabakh n’a pas été convenu”, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes russes. Il a ainsi contredit une déclaration du président de l’Azerbaïdjan, allié de la Turquie.

« Les limites de la mobilité des observateurs turcs sont limitées par les coordonnées géographiques qui seront déterminées pour l’emplacement du centre de surveillance russo-turc créé sur le territoire de l’Azerbaïdjan, dans la partie du territoire qui n’est pas proche du Karabakh et qui sera en outre convenu », a déclaré Sergueï Lavrov.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont conclu un accord dans la nuit de lundi à mardi, sous médiation russe, pour mettre fin aux combats dans la région contestée du Haut-Karabakh. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev avait déclaré qu’une mission de paix russo-turque superviserait la fin des combats, mais sans préciser la participation turque.

Le premier ministre arménien a dit sur Facebook que la signature de l’accord avait été « incroyablement douloureuse », mais que la décision s’imposait face aux avancées azerbaïdjanaises et avait aussi été réclamée par l’armée.

Le président français, Emmanuel Macron, a de son côté appelé à travailler à un « règlement politique durable » qui « préserve les intérêts de l’Arménie », et demandé « fermement à la Turquie de mettre fin à ses provocations ».

L’Iran a salué l’accord, tout en réitérant son exigence de voir partir « tous les combattants étrangers » du Haut-Karabakh, région proche de sa frontière.

par: Arab Observer

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