L’Iran avertît Israël et les États-Unis que la situation pourrait devenir incontrôlable

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a prévenu ce dimanche 22 octobre les États-Unis et Israël que la situation pourrait devenir “incontrôlable” au Moyen-Orient si ces deux pays ne mettaient “pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza”.

La diplomatie iranienne demande aux États-Unis et à lsraël de mettre “immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza”, estimant que la région est “comme une poudrière”.

“Aujourd’hui, la région est comme une poudrière (…)”, estime Hossein Amir-Abdollahian au cours d’une déclaration avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor à Téhéran.

“Je voudrais avertir les États-Unis et le régime israélien fantoche que s’ils ne mettent pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza, tout est possible à tout moment et la région deviendrait incontrôlable”, prévient-il ensuite.

La communauté internationale redoute un débordement du conflit déclenché le 7 octobre entre le Hamas et Israël, et une plus grande implication notamment du Hezbollah libanais, un allié du mouvement islamiste palestinien Hamas soutenu par l’Iran. Les États-Unis ont annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région pour prévenir un embrasement généralisé.

Hossein Amir-Habdollahian a averti que “toute erreur de calcul dans la poursuite du conflit, du génocide, du massacre et de la migration forcée des habitants de Gaza et de Cisjordanie peut avoir des conséquences lourdes” pour la région et “contre les intérêts des pays agresseurs”.

De son côté, Naledi Pandor a appelé la communauté internationale à “porter beaucoup plus d’attention” au sort des Palestiniens dans le contexte de “l’assaut honteux” sur Gaza.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas en Israël, selon les autorités israéliennes.

Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle le territoire palestinien. L’Iran a applaudi l’attaque du Hamas, tout en précisant qu’il n’était pas impliqué.

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