Charles Michel souligne le soutien de l’Union européenne au gouvernement libyen

Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est rendu dimanche en Libye où il a apporté le soutien de l’UE au nouveau gouvernement libyen dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, récemment installé pour tourner la page d’une décennie de chaos.

L’Union européenne soutient activement le processus de réconciliation nationale, et il exhorte de faire sortir tous les mercenaires et militaires étrangers rapidement le pays. « La relance économique, les élections, la lutte contre l’immigration clandestine sont des domaines dans lesquels l’UE peut aider la Libye », a-t-il ajouté à l’issue d’un entretien avec le ؤhef du gouvernement libyen Abdel Hamid Dbeibah.

Le président du Conseil européen a aussi annoncé le retour dans les prochaines semaines de l’ambassadeur de l’UE dans la capitale libyenne.

La migration reste une thématique majeure de la relation entre la Libye et l’UE , a par ailleurs affirmé Charles Michel, la Libye étant une route majeure pour des dizaines de milliers de migrants, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, qui tentent de gagner les côtes italiennes par la mer.

Il a aussi annoncé un prochain don de 50.000 doses de vaccins à la Libye, qui a par ailleurs reçu dimanche matin sa première livraison avec l’arrivée de 100.000 doses du vaccin russe Spoutnik V.

La visite de Charles Michel fait suite à celle des chefs de la diplomatie française, allemande et italienne, qui se sont rendus à Tripoli le 25 mars dans un geste européen de soutien face aux récents progrès politiques.

Alors que la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla al-Mangoush, a réitéré dimanche l’appel de Tripoli au retrait de ces combattants.

Cette visite intervient au moment où ce pays d’Afrique du Nord connaît une certaine embellie politique après des années d’instabilité depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, un chaos marqué par l’existence ces dernières années de pouvoirs rivaux.

La Libye vient de se doter, au terme d’un processus chapeauté par l’Onu, d’un exécutif unifié chargé de mener la transition jusqu’à des élections nationales fin décembre.

Le conflit libyen a largement été alimenté par des puissances extérieures et les appels au départ des militaires étrangers et mercenaires, ils étaient encore au nombre de 20.000 en décembre selon l’Onu, se multiplient depuis plusieurs semaines.

par: Arab Observer

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