Macron ne veut pas de drapeau russe aux Jeux

Dans une interview au quotidien l’Équipe, le président français estime ce jeudi qu’il ne peut pas y avoir de drapeau russe aux Jeux olympiques de Paris. Emmanuel Macron juge que le pays de Vladimir Poutine n’a pas sa place dans cette compétition, à un moment où il commet “des crimes de guerre”.

Quelle place donner à des athlètes russes qui se sont parfois préparés toute une vie pour les Jeux olympiques de Paris, tout en repérant ceux qui se rendent complices de Vladimir Poutine ? C’est la question que se pose Emmanuel Macron lors d’un entretien accordé au journal l’Équipe et qui paraît en version papier ce jeudi 7 septembre. Le président de la République tranche d’ores et déjà sur la question des drapeaux. Il n’en veut pas. “Évidemment, il ne peut pas y avoir de drapeau russe aux Jeux de Paris”, dit le chef de l’Etat pour qui la question fait consensus. “La Russie comme pays n’a pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre, où elle déporte des enfants”, abonde le président.

Quant à la question de la participation des athlètes russes à la compétition, pour Emmanuel Macron, le “monde olympique a, en conscience, son avis à donner et des garanties à préciser”, en s’assurant que cet avis soit compris par les Ukrainiens.

Sur la question de la participation de Bastien Chalureau à la Coupe du monde de rugby qui débute ce vendredi, Emmanuel Macron estime dans cette même interview que si la condamnation du joueur pour violences à caractère raciste était confirmée en appel, il serait “préférable” que le 2e ligne tricolore ne joue plus pour les Bleus. “S’il y a des condamnations sur des faits graves, établis, qui touchent la cohésion de la nation, oui, ce serait préférable”, qu’il ne porte plus le maillot de l’équipe de France, précise le président.

Le rugbyman avait été appelé vendredi dernier par Fabien Galthié en remplacement de Paul Willemse, blessé à la cuisse. Une sélection qui fait polémique en raison de sa condamnation en 2020 par le tribunal correctionnel de Toulouse à six mois de prison avec sursis pour des “faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l’ethnie de la victime”. Il a depuis fait appel de ce jugement.Tu

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