Mark Esper a autorisé le déploiement de forces américaines supplémentaires en Arabie saoudite

Les États-Unis comptent envoyer 3.000 soldats supplémentaires en Arabie saoudite suite à l’attaque le 14 septembre de ses installations pétrolières, a annoncé le Pentagone.
Suite aux frappes contre des installations pétrolières en Arabie saoudite en septembre, le Pentagone a annoncé dans un communiqué vouloir y déployer 3.000 soldats supplémentaires.
«Mark Esper, ministre américain de la Défense, a autorisé le déploiement de forces américaines supplémentaires» en Arabie saoudite, annonce le document. «Cela représente 3.000 soldats supplémentaires qui ont été prolongés ou autorisés au cours du dernier mois».
Outre des militaires, Washington y enverra du matériel militaire, notamment des missiles Patriot, précise le communiqué.
La déclaration ajoute que Mark Esper, “Le prince héritier d’Arabie saouditele, ministre de la Défense Mohammed bin Salman a informé ce matin que des troupes supplémentaires seront déployées pour assurer et renforcer la défense de l’Arabie saoudite”, a-t-il déclaré.

Le Pentagone a donc confirmé les informations relayées plus tôt dans la journée par Reuters selon lesquelles les États-Unis entendaient «envoyer un grand nombre de forces supplémentaires, voire des milliers, en Arabie saoudite suite à l’attaque du 14 septembre contre ses installations pétrolières, dont Washington et Riyad avaient accusé l’Iran».

La décision des États-Unis intervient alors que les tensions persistent dans le Golfe.

Le 14 septembre, des drones ont pris pour cibles deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco sur les gisements d’Abqaïq et de Khurais, à plus d’un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen.

L’attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites Houthis. Selon les autorités saoudiennes, au moins 18 drones et sept missiles de croisière ont été utilisés. L’Arabie saoudite ainsi que les États-Unis accusent l’Iran, qui soutient le mouvement houthi, d’avoir orchestré l’opération. Téhéran a démenti toute implication.

Un pétrolier iranien a été touché vendredi par deux tirs présumés de missiles au large des côtes de l’Arabie saoudite, selon sa société, dans le premier ciblage d’un navire de la République islamique depuis une série d’attaques dans la région du Golfe, que Washington a imputé à Téhéran.

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