Noël Le Graët a été suspendu de ses fonctions
Sous pression après ses propos polémiques contre Zinedine Zidane et des accusations de comportements sexistes et de harcèlement sexuel, Noël Le Graët a été suspendu de ses fonctions, mercredi, lors d’une réunion d’urgence du comité exécutif de la fédération.
Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a été suspendu de ses fonctions par le comité exécutif de la fédération, a annoncé, mercredi 11 janvier, un membre du Comex à l’AFP, qui n’évoque pas de “démission”. Il est pour le moment écarté jusqu’à publication de l’audit qui doit faire la lumière sur ses méthodes managériales et des accusations de harcèlement et de sexisme.
Philippe Diallo, vice-président de la FFF, assurera l’intérim. Il doit durer “jusqu’au Comex suivant la publication du rapport d’audit” sur le fonctionnement de la FFF, commandé par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra et attendu fin janvier.
La ministre a d’ailleurs réagi dans une déclaration: “Je salue la décision prise par le Comex de la FFF de se réunir sans délai et d’agir”, a réagi la ministre, qui avait pressé lundi la direction de la fédération de “prendre ses responsabilités” après les propos cinglants de son président concernant Zinédine Zidane. Cela “aboutit à la mise en retrait du président, étape nécessaire au regard des éléments déjà connus de son attitude”, ajoute-t-elle.
Dans l’étau après ses propos à l’emporte-pièce sur Zinédine Zidane et la diffusion d’un témoignage sur ses comportements sexistes, Le Graët a cédé les rênes de l’instance à l’issue du Comex spécialement convoqué mercredi pour répondre à la crise qui secoue la “3F”. La réunion avait débuté aux alentours de 11 h au siège parisien de la Fédération, boulevard de Grenelle.
En poste depuis 2011, le dirigeant âgé de 81 ans devait d’évoquer plusieurs sujets brûlants des derniers jours, comme la récente prolongation du sélectionneur Didier Deschamps, finalement validé à l’unanimité du Comex malgré une décision prise unilatéralement par NLG à l’origine.
