Une large campagne de solidarité avec la chef de parti destourien libre en Tunisie

Plusieurs blocs parlementaires, partis et organisations civiles ont annoncé leur solidarité avec la chef du bloc du Parti destourien libre en Tunisie, Abir Moussi, après avoir été exposée, mercredi, aux violences et aux attaques sous le dôme du Parlement par le chef du bloc Al Karama, Seifeddine Makhlouf.

Les blocs parlementaires tiennent le Président du Parlement Rached Ghannouchi entièrement responsable de prendre les décisions nécessaires, condamnant rapidement l’agresseur et prenant des mesures juridiques suffisantes pour dissuader ce crime odieux et répété commis par les mêmes partis.

Le bloc parlementaire Tahya Tounes a réagi via un communiqué concernant l’agression de Abir Moussi par Seif Eddine Makhlouf, hier, au sein du Parlement, le bloc Tahya Tounes considère que l’agression de Abir Moussi par Seifeddine Makhlouf est une atteinte à la dignité de la femme.

“Une fois de plus, la dignité des femmes, en particulier et la dignité des représentants du peuple en général sont bafouées”, a souligné le communiqué.

Tahya Tounes appelle le président du Parlement et tous les autres bloc parlementaires à assumer leur entière responsabilité et à faire face aux harcèlements de la part du bloc Al Karama.

La présidente de l’Union nationale de la Femme, Radhia Jerbi, invite les élus du peuple à dénoncer les violences contre la présidente du bloc parlementaire du PDL, Abir Moussi, après les attaques de Seifedine Makhlouf qui a arraché avec la force le téléphone portable de la députée, Ce qui s’est passé au Parlement est une atteinte contre les lois de l’Etat a dit-elle.

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a condamné, jeudi, l’agression perpétrée par le chef du bloc de la coalition Al Karama Seifeddine Makhlouf contre la présidente du Parti Destourien Libre Abir Moussi devant le silence et la complicité de la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

Dans un communiqué publié sur sa page officielle suite à la diffusion mercredi d’une vidéo sur les réseaux sociaux filmant l’agression survenue au sein de l’ARP, l’UGTT a mis en garde contre le rôle dangereux joué par le Bloc de la Coalition Al Karama, le qualifiant de bloc « terroriste » qui « harcèle les députés et incite contre les médias, les syndicalistes, la société civile et tous ceux qui s’opposent à lui.

L’UGTT estime que la présidence de l’ARP et le mouvement Ennahdha sont responsables de la détérioration de la situation au sein du parlement et dans tout le pays.

L’Union a appelé à la condamnation de ce discours haineux et à la prise de mesures constitutionnelles à l’encontre de ses auteurs afin d’épargner au pays les tragédies d’incitation à la violence perpétrées par certains partis sous prétexte de la démocratie.

L’UGTT appelle tous les députés « libres » à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la violence. Il a rappelé qu’elle avait adressé une correspondance au Président du Parlement concernant les dépassements du bloc de la Coalition Al Karama, estimant que le rejet du discours de haine n’est pas suffisant et est considéré comme forme de non respect de la responsabilité constitutionnelle.

par: Arab Observer

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