Plusieurs morts dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza
Un certain nombre de Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lundi dans des bombardements israéliens sur le centre et le sud de la bande de Gaza, y compris des civils attendant de l’aide.
Des sources médicales à l’hôpital Al-Awda de Nuseirat, dans le centre de Gaza, ont rapporté avoir reçu deux martyrs et 35 blessés à la suite des attaques des forces d’occupation israéliennes contre des rassemblements de civils attendant de l’aide dans la rue Salah al-Din, au sud de la zone de Wadi Gaza.
A noter que 16 blessés par balle, qualifiés de graves, ont été transférés vers des hôpitaux du gouvernorat central.
Un citoyen a été tué lorsqu’un hélicoptère israélien a bombardé une maison dans le camp de Deir al-Balah.
Des sources locales ont rapporté que des drones israéliens ont ciblé des tentes pour personnes déplacées dans la zone de Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, tuant et blessant plusieurs citoyens.
Des citoyens ont également été tués et blessés lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes attendant de l’aide près du centre de distribution dans la zone de Shakoush, au nord-ouest de Rafah.
Neuf citoyens ont été tués dimanche soir, lors de bombardements israéliens au nord-ouest de Gaza.
Un correspondant sur place a rapporté que l’artillerie israélienne a bombardé des civils attendant une aide alimentaire dans le quartier d’Al-Waha, au nord-ouest de Gaza, tuant neuf personnes. Leurs corps ont été transférés à l’hôpital Al-Shifa.
Des sources médicales dans la bande de Gaza ont confirmé que le bilan des personnes attendant une aide alimentaire s’élevait à 450 morts, et que plus de 3 466 personnes avaient été blessées depuis la mise en service des centres de distribution.
Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation israéliennes ont lancé une offensive sur la bande de Gaza, tuant 55 959 citoyens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et en blessant 131 242 autres.
Le bilan des victimes n’est pas définitif, car de nombreuses victimes restent sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
