Poutine et ben Salmane ont discuté des développements en Ukraine et au Yémen

Le président russe, Vladimir Poutine, a discuté avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, des développements en Ukraine, au Yémen et sur les marchés pétroliers.

Le prince héritier saoudien a affirmé, lors d’un appel téléphonique qu’il a reçu du président russe, le soutien du Royaume aux efforts pour parvenir à une solution politique à la crise ukrainienne, selon l’agence de presse officielle saoudienne

Le Kremlin a déclaré, ce samedi, dans un communiqué, que le président russe et le prince héritier saoudien avaient eu une communication téléphonique.

La même source a expliqué que les deux parties avaient examiné “les questions urgentes liées à la coopération bilatérale, en particulier dans les domaines économique et commercial”, et ont exprimé leur “la volonté commune de développer encore plus les liens mutuellement bénéfiques” entre les deux pays.

Le Kremlin a également fait savoir que les deux parties ont discuté de la coopération au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, OPEP, et de l’Alliance OPEP + (qui les pays producteurs de pétrole de l’OPEP et des pays producteurs extérieurs à l’organisation).

Au cours de la communication, les deux parties ont également discuté des développements en Ukraine et au Yémen.

« Le Royaume soutient tous les efforts pour parvenir à une solution politique à la crise en Ukraine, à la sécurité et à la stabilité », a rapporté l’agence SPA, qui cite Ben Salmane, sans donner de plus amples détails sur la teneur de la conversation entre les deux dirigeants.

Le 24 février dernier, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l’imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l’endroit de Moscou.

La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l’Ukraine à ses plans d’adhésion à des entités et alliances militaires, dont l’Otan, et l’adoption d’un statut de « neutralité totale », ce que Kiev considère comme étant une « ingérence dans sa souveraineté ».​​​​​​​

par: Arab Observer

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