Rached Ghannouchi comparaît devant le tribunal dans l’affaire Installingo

Maître Sami Trifi a annoncé que le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi comparaîtra devant le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Sousse 2, dans l’affaire Instalingo, en tant que suspect, aujourd’hui.

Notons que le parquet près le tribunal de première l’instance à Sousse 2 avait ordonné, l’ouverture d’une information judiciaire contre 28 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire Instalingo, société implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.

Parmi les suspects outre Rached Ghannouchi,  l’ancien porte-parole du ministère de l’intérieur Mohamed Ali Aroui, l’homme d’affaires et dirigeant au mouvement Ennahdha Adel Daâdaâ, l’activiste politique Béchir Yousfi, le journaliste Lotfi Hidouri et les blogueurs Achref Barbouche et Slim Jebali.

On rappellera que la chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Sousse avait émis, le 5 octobre 2021, des mandats de dépôt contre quatre des suspects impliqués dans l’affaire dite Instalingo.

Ces mandats avaient été émis à l’encontre du gérant de la société, du producteur, du responsable des ressources humaines et de la rédactrice en chef.

Le 21 septembre 2021, le Parquet a interjeté appel de la décision du juge d’instruction en charge de l’affaire Instalingo sur l’audition libre des suspects.

Sept personnes employées par une société de production située à Kalâa El Kobra dans le gouvernorat de Sousse ont été arrêtées sur fond de suspicions d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Six des prévenus avaient été placés en détention préventive, sur ordre du Parquet, puis ont été auditionnés et relâchés par le juge d’instruction. Trois autres suspects se trouvant à l’étranger ont, eux, été placés sur la liste des personnes recherchées.

Les suspects sont accusés d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.

par: Arab Observer

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