Le Caire répond aux allégations du régime turc

Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, a annoncé que le Caire rejetait l’ingérence du régime politique et militaire turc dans les affaires arabes, ce qui manquait de base légale, et violait les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, que ce soit en Irak, en Syrie ou en Libye.

Hafez a souligné que les peuples arabes refusent tout effort ou ambition pour ceux qui cherchent gérer pour atteindre des intérêts et des objectifs qui n’ont rien à voir avec eux.

La déclaration de Hafez vient dans le contexte de la réponse égyptienne aux allégations de responsables du régime turc, qui considéraient que «l’ingérence égyptienne dans les affaires libyennes est illégale», à un moment où Ankara envoie toujours des mercenaires et des armes en Libye pour soutenir le gouvernement de Saraj à Tripoli.

Ahmed Hafez a exprimé sa «surprise» face aux déclarations de certains responsables turcs sur l’étendue de la légitimité d’exiger des autorités libyennes élues et sociétales pour le soutien égyptien face au terrorisme sur le sol libyen.

Il a ajouté que “cet extrémisme est amené en Libye depuis la Syrie, après avoir été déployé en Syrie à travers la frontière turco-syrienne, et dans diverses parties de la région arabe”.

Hafez a également exprimé sa surprise face à l’aventure de l’administration turque avec les capacités du peuple turc à travers l’intervention et l’implication dans les crises des pays arabes pour les approfondir et les compliquer et pour soutenir certains courants, non pas pour leur popularité, mais simplement en raison de leur dépendance idéologique vis-à-vis de ceux qui cherchent à les promouvoir d’une manière qui gaspille les ressources du peuple turc. »

Le chef du Conseil suprême des cheikhs et notables des tribus libyennes, a expliqué que les tribus avaient demandé au président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi l’intervention de l’armée égyptienne au cas où les milices du gouvernement de Tripoli, soutenu par le régime turc, lanceraient une attaque contre Syrte, en ajoutant que la réunion d’Al-Sissi au Caire “était historique et forte et portait sur tous les aspects intéressant la Libye”.

De son côté, le président égyptien a souligné lors de sa rencontre avec les cheikhs et notables des tribus libyennes la nécessité d’arrêter les combats et tenir la Libye à l’écart des milices et du terrorisme.

Il a ajouté que le principal objectif des efforts égyptiens à tous les niveaux est d’activer la libre volonté du peuple libyen pour un avenir meilleur pour leur pays et pour les générations futures de leurs enfants.

par: Arab Observer

 

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