Biden a averti Poutine de répercussions sévères et rapides s’il attaque l’Ukraine

Le président américain, Joe Biden, a échangé avec son homologue russe, Vladimir Poutine, durant près d’une heure. Il a averti Poutine des répercussions sévères et rapides d’une attaque de l’Ukraine.

En fin d’après-midi, Joe Biden et Vladimir Poutine se sont entretenus environ une heure au téléphone. Lors de cette conversation, Joe Biden a à nouveau averti son homologue russe des répercussions sévères et rapides que subirait Moscou en cas d’attaque de l’Ukraine.

Les Etats-Unis et leurs alliés répondront de manière résolue et imposeront des répercussions sévères et rapides à la Russie si cette dernière envahit l’Ukraine, a indiqué l’exécutif américain. L’hystérie a atteint son apogée, a réagi Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, tout en précisant que les présidents ont convenu de poursuivre les contacts à tous les niveaux.

Avant cela, le dirigeant russe s’était entretenu durant 1h40 avec Emmanuel Macron. Selon l’Elysée, le président français a averti son homologue de Moscou qu’un dialogue sincère n’est pas compatible avec une escalade.

Les chefs d’Etat ont tous deux exprimé une volonté de poursuivre le dialogue sur les voies pour avancer sur la mise en oeuvre des accords de Minsk sur le Donbass et sur les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe, a ajouté la présidence française. Emmanuel Macron s’est aussi fait le relais des inquiétudes de ses partenaires européens et de ses alliés, a-t-elle précisé. Les accusations contre la Russie sur l’Ukraine sont des spéculations provocatrices, a de son côté indiqué le chef d’Etat russe.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est entretenu ce samedi avec son homologue russe, Sergeï Lavrov. Nous continuons à voir des signes très troublants d’escalade russe, notamment l’arrivée de nouvelles forces aux frontières de l’Ukraine, a déclaré le chef de la diplomatie américaine. La voie diplomatique reste ouverte, mais exige une désescalade de Moscou, la capitale russe, a notamment dit Antony Blinken à son interlocuteur. Une invasion de l’Ukraine entraînerait une réponse transatlantique résolue, massive et unie, a ajouté un porte-parole, Ned Price.

Pendant cette discussion au téléphone, Sergeï Lavrov a souligné que la campagne de propagande lancée par les États-Unis et ses alliés sur une agression russe contre l’Ukraine a pour objectif la provocation, en encourageant les autorités de Kiev, la capitale ukrainienne, à se lancer dans une résolution militaire du problème du Donbass. Cette région se trouve à l’est de l’Ukraine et est frontalière de la Russie. Les forces ukrainiennes y affrontent depuis huit ans des séparatistes pro-russes soutenus par Moscou.

Si la Russie est réellement intéressée à résoudre cette crise, qu’elle a elle-même créée, par la diplomatie et le dialogue, nous sommes prêts à le faire. Mais cela doit se faire dans un contexte de désescalade. Jusqu’à présent, nous n’avons vu que de l’escalade de la part de Moscou, avait déclaré Blinken auparavant.

Côté Pacifique, un destroyer de la flotte russe a chassé de ses eaux territoriales un sous-marin nucléaire américain de classe Virgina, au large des îles Kouriles, a affirmé ce samedi le ministère russe de la Défense.

Le bâtiment russe Maréchal Chapochnikov avait diffusé un message sous-marin ordonnant au navire américain de faire surface. Face à son refus, des moyens non-identifiés ont été utilisés forçant le submersible à quitter les eaux territoriales de la Russie à pleine vitesse, selon un communiqué du ministère qui précise que l’incident a eu lieu samedi à 7h40 GMT.

par: Arab Observer

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