Reprise des négociations de trêve à Gaza

Les pourparlers pour une trêve à Gaza doivent reprendre ce week-end au Caire, où Joe Biden a exhorté les négociateurs à convaincre le Hamas, à près de six mois de guerre sur le territoire palestinien ravagé par les destructions et au bord de la famine.

Les médias égyptiens ont annoncé samedi la reprise des négociations demain dimanche, au Caire, pour discuter d’une trêve dans la bande de Gaza.

Selon Cairo News, les réunions se dérouleront avec la participation du chef de la CIA, du Premier ministre qatari et d’une délégation israélienne ainsi qu’une invitation égyptienne au Hamas.

C’est ce qu’a rapporté la chaîne privée d’information Cairo News, citant des sources égyptiennes de haut niveau, sous couvert d’anonymat, alors qu’aucune déclaration n’a été publiée par les autorités égyptiennes concernant cette information jusqu’à 1h40 GMT.

“Le Caire accueillera des réunions demain (dimanche) pour discuter des moyens de restaurer le calme dans la bande de Gaza… après que les dernières heures ont été marquées par d’intenses contacts égyptiens pour reprendre les négociations de trêve au Caire”, a précisé la même source.

Et d’ajouter : Le chef de la CIA, le Premier ministre qatari et une délégation israélienne participeront aux négociations au Caire concernant la trêve à Gaza. Sur invitation égyptienne, une délégation dirigeante du Hamas arrivera dimanche au Caire pour discuter de l’évolution du cessez-le-feu à Gaza.

L’annonce de cette nouvelle tentative américaine intervient après que les Etats-Unis ont pressé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de conclure “sans délai” un accord pour un cessez-le-feu, sur fond de pression croissante de la communauté internationale face au désastre humanitaire en cours à Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.

La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

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