Saïed met en garde contre les partis tunisiens qui déclenchent des crises et recourent aux forces extérieures

Le président tunisien Kais Saïed a mis en garde contre les campagnes mensongères et frénétiques lancées par des partis qui se battaient et échangeaient des violences au sein du Parlement, provoquaient crise après crise et tombaient dans les bras de forces extérieures.

Lors de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine au Palais de Carthage, Kais Saïed est revenu sur un nombre d’actes commis par certains individus qui distribuent de l’argent à l’approche des élections législatives appelant Charfeddine à imposer le respect de la loi dans le pays.

Il a, dans le même sens, accusant ces derniers d’avoir induit les citoyens en erreur considérant qu’ils sont des ” infiltrés” et des “opportunistes”.

Saïed a aussi pointé les campagnes acharnées menées par certaines parties qui s’affrontaient auparavant sous la coupole de l’ARP et qui sont devenues aujourd’hui des alliés.

Selon lui, cette alliance prouve davantage qu’elles appartiennent au même système et qu’elles courent derrière leurs propres intérêts.

Selon le communiqué publié par la présidence, Kais Saïed a, de nouveau, démenti les allégations prétendant la répression des libertés expliquant que des poursuites judiciaires auraient été faites pour incitation à la haine et appel au changement du régime si tel était le cas.

“ Leurs objectifs sont connus, ils veulent détourner la volonté du peuple et déclencher des crises puis se jeter dans les bras de l’étranger. S’il y avait réellement des répressions, ils ne seraient jamais réunis en Suisse. Le peuple les a virés de Regueb et ils se sont rendus à Genève” a déclaré le Chef de l’Etat.

L’avertissement du président tunisien est intervenu quelques semaines avant les élections législatives en Tunisie, où Ennahdha et ses alliés intensifient leurs démarches, pour pousser les gens à boycotter le vote et dans le but de perturber les élections législatives prévues à la fin de cette année, et de perturber le cours des réformes politiques.

par: Arab Observer

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