Trump: Nouvelles frappes sur les installations nucléaires iraniennes si nécessaire

Le président américain Donald Trump a affirmé que les frappes aériennes menées par les États-Unis en juin contre des installations nucléaires iraniennes ont détruit ces dernières, ajoutant que son pays le referait si nécessaire.
Dans un message publié vendredi sur Truth Social, Trump a réagi aux propos du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui a reconnu dans une interview à Fox News que les dégâts infligés aux sites nucléaires étaient très graves.
Bien sûr, exactement comme je l’ai dit, et nous le referons si nécessaire, a lancé Trump.
Donald Trump a réaffirmé samedi, près d’un mois après les frappes américaines menées contre le programme nucléaire iranien fin juin, que celles-ci avaient totalement détruit les trois sites ciblés, dans un message publié sur sa plateforme Truth Social.
Les trois sites nucléaires en Iran ont été complètement détruits et /ou ANÉANTIS, a répété le président américain, affirmant qu’il faudrait des années pour les remettre en service. Si l’Iran voulait le faire, ils auraient intérêt à recommencer à zéro, dans trois endroits différents, ajoute-t-il.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues après les attaques israéliennes du 13 juin contre des sites nucléaires, militaires et civils en Iran, suivies par l’opération américaine Mateau de minuit (Midnight Hammer) du 22 juin, visant les installations de Natanz, Fordo et Ispahan avec des bombes pénétrantes.
Bien que Trump ait qualifié ces frappes de grand succès, des rapports préliminaires, divulgués dans les médias, suggèrent que le programme nucléaire iranien n’a été que retardé de quelques mois, et non totalement anéanti, ce qui a suscité la colère du président.
Trump a également attaqué CNN, exigeant le licenciement de ses journalistes pour avoir relayé ces rapports et réclamant des excuses publiques à son égard ainsi qu’à l’égard des pilotes ayant participé aux frappes.
En réponse aux fuites, le FBI et le Pentagone ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier leur origine.