Un soldat israélien tué et d’autres portés disparus lors de violents combats à Gaza

Vendredi soir, les médias israéliens ont rapporté que de violents combats, accompagnés de frappes aériennes et d’artillerie lourde, ont eu lieu dans les quartiers périphériques de Gaza alors qu’Israël tente d’occuper la ville. Au moins un soldat israélien a été tué, quatre autres sont soupçonnés d’être portés disparus et neuf autres ont été blessés.

Des publications circulant sur les réseaux sociaux font état d’incidents de sécurité ayant entraîné la mort de soldats israéliens, mais ces informations n’ont pas été confirmées par des sources officielles, où quatre soldats israéliens ont disparu lors d’une tentative d’enlèvement menée vendredi 29 août par les Brigades al-Qassam.

Les médias israéliens ont rapporté que l’armée recherchait activement ces soldats disparus et suspectait qu’ils aient été capturés. En parallèle, l’occupation a interdit la publication officielle de détails sur cet incident.

Des affrontements intenses se poursuivent dans le quartier de Zeitoun, à l’est de la ville de Gaza. Des combattants du Hamas auraient surveillé les forces israéliennes avec des lunettes de vision nocturne, obligeant l’armée à renforcer son déploiement. Des hélicoptères israéliens auraient tenté d’évacuer les soldats sous de lourds tirs de résistance.

Selon des sources médiatiques, l’armée israélienne a activé le Protocole Hannibal, un dispositif destiné à réagir en cas d’enlèvement présumé de soldats. Les mêmes sources ont signalé la mort d’au moins un soldat et la blessure de neuf autres lors d’opérations de résistance palestinienne la nuit précédente.

Le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, a déclaré que la résistance palestinienne se trouvait en état d’alerte maximale face aux plans israéliens d’occupation de Gaza, avertissant que cette offensive représenterait un « désastre politique et militaire » pour Israël.

Dans une série de messages diffusés sur Telegram, il a affirmé que les prisonniers israéliens seraient placés « aux côtés des résistants » dans les zones de combat et que l’armée israélienne « paierait avec le sang de ses soldats ».

Abou Obeida a également accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son gouvernement d’avoir pris la décision de réduire « de moitié le nombre de prisonniers ennemis vivants » et de faire disparaître les corps des soldats tués, imputant à l’occupation la responsabilité totale de ces choix.

 



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