Biden: Une attaque russe contre l’Ukraine est toujours très possible

Le président américain Joe Biden a prévenu, mardi soir, que des sanctions occidentales contre la Russie sont prêtes si elle lance une attaque contre l’Ukraine, expliquant qu’une attaque russe contre l’Ukraine “est encore très possible”.

Les Etats-Unis et l’Europe restent prudents et estiment qu’une attaque russe de l’Ukraine “est encore possible”.

Joe Biden a déclaré lors d’une conférence de presse, mardi 15 février, que “la Russie maintient une position menaçante” tandis que Vladimir Poutine “joue avec le chaud et le froid” selon Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

Le Kremlin confirme, ce mercredi 16 février 2022, le retrait de troupes militaires russes à la frontière ukrainienne et dans la péninsule de Crimée, territoire annexé par la Russie en 2013. L’annonce fait suite à la déclaration de Vladimir Poutine qui affirmait la veille ne pas vouloir de guerre.

Le repli des forces militaires ne se fait pas sans contrepartie et Vladimir Poutine exige des garanties. Il veut s’assurer que l’Ukraine n’intègrera pas prochainement l’Otan, ce à quoi il s’oppose fermement depuis des années, en raison du passé de l’Ukraine qui appartenait, jusqu’en 1991, à l’URSS. Cette question est au coeur du conflit entre les deux nations.

Entre le discours tenu par le Kremlin et les actions militaires de la Russie, il y a un monde. Si différentes annonces du gouvernement de Vladimir Poutine affirment le retrait des forces russes, l’Otan assure ne pas voir de signes de désescalade “à ce stade”, pas plus que l’éloignement des militaires de la frontière entre la Russie et l’Ukraine.

L’Europe garde un oeil inquiet sur le conflit russo-ukrainien malgré les annonces de Vladimir Poutine. Josep Borrell, le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a reconnu, ce matin sur France Inter, ” un signe encourageant” de la part du Kremlin mais appuient sur “des signes préoccupants” et persistants qu’il ne faut pas occulter. Le chef de la diplomatie européenne “pense que la visite du président Macron à Moscou a marqué la fin de l’escalade” mais sur le début de la désescalade “il faut voir”, a-t-il indiqué.

Les forces russes sont aussi présentes en Biélorussie, pays frontalier de l’Ukraine, à l’occasion d’exercice militaires conjoints organisés jusqu’au dimanche 20 février. Mais le pays pro-russe assure que “pas un seul soldat” russe ne restera sur son sol au-delà de cette date.

Après l’annonce du retrait partiel des soldats russes à la limite entre la Russie et l’Ukraine, faite hier par le Kremlin, un autre repli militaire dans la péninsule de Crimée est confirmé ce mercredi 16 février par le ministère de la Défense russe. “Les unités du district militaire du sud ayant achevé leurs exercices tactiques sur les bases de la presqu’île de Crimée retournent par voie ferrée vers leur base d’attache”, a-t-il fait savoir.

par: Arab Observer

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