Une délégation de Hamas arrivée au Caire pour des discussions sur un cessez-le-feu à Gaza

Une délégation de haut niveau du mouvement palestinien Hamas, dirigée par Khalil Al-Hayya, est arrivée au Caire mardi 12 août pour des discussions sur les négociations de cessez-le-feu à Gaza. L’objectif de la visite est d’aboutir à un accord de cessez-le-feu temporaire de 60 jours, selon la chaine égyptienne Al Qahera News.
Ces discussions s’inscrivent dans le cadre des efforts intenses déployés par l’Égypte avec toutes les parties concernées pour relancer les négociations en vue d’une trêve et d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Selon ces mêmes sources, des efforts égyptiens intenses et des contacts avec toutes les parties sont en cours pour surmonter les désaccords et parvenir à une trêve temporaire dans la bande de Gaza.
Un peu plus tôt, un responsable palestinien avait déclaré que le Hamas était prêt à retourner à la table des négociations, même si ses conditions pour une trêve sont à mille lieues de celles d’Israël.
Ces développements interviennent alors que le Conseil de sécurité israélien a approuvé, vendredi 8 août, un plan du Premier ministre Netanyahou visant à occuper progressivement la bande de Gaza.
Le Conseil de sécurité israélien a également validé cinq conditions pour mettre fin à la guerre dont le désarmement du Hamas, le retour de tous les otages (vivants ou morts), le désarmement de la bande de Gaza, le contrôle sécuritaire israélien sur le territoire et l’établissement d’une administration civile alternative qui ne dépendrait ni du Hamas ni de l’Autorité palestinienne.
Les médiateurs égyptiens et qataris n’ont pas renoncé à une relance des négociations en espérant que le projet israélien de nouvelle offensive soit avant tout destiné à faire revenir le Hamas à la table des discussions.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive à Gaza, un véritable génocide contre la population palestinienne causant la mort de 61 499 Palestiniens et faisant 153 575 blessés. Plus de 9 000 personnes sont portées disparues.
Après près de 22 mois de guerre, la bande de Gaza est menacée d’une « famine généralisée » selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire, constamment bloquée par l’Etat hébreu. De plus, les palestiniens affamés par Israël qui tentent de se procurer de la nourriture, sont constamment ciblés par des tirs israéliens. L’Onu a décrit la distribution de l’aide humanitaire comme un « piège mortel » pour la population palestinienne.
Ces actions continuent malgré les appels de la communauté internationale et les injonctions de la Cour internationale de Justice à y mettre un terme