Une personne tué dans un raid israélien dans le sud de la Syrie
Une personne a été tuée dans un raid israélien sur le village de Turnejeh, au nord de Quneitra, dans le sud de la Syrie, ont rapporté les médias locaux ce mardi.
Selon la chaîne publique Al-Ikhbariya TV, l’armée israélienne a frappé une maison, tuant un jeune résident.
La chaîne avait auparavant fait état d’un raid nocturne des troupes israéliennes sur le village de Suwaisa dans la région de Quneitra, avec tirs de fusées éclairantes et fouilles, malgré des confrontations avec les habitants. Un jeune citoyen a été arrêté par l’armée, selon Al-Ikhbariya TV.
Il s’agit du quatrième raid israélien sur Quneitra en août, une zone située dans la zone de désengagement des hauteurs du Golan occupé.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré via la plateforme sociale de la société X, basée aux États-Unis, que l’armée restera au sommet du mont Hermon et dans la zone de sécurité.
Il a affirmé que la présence de l’armée était nécessaire pour protéger le Golan et les colonies de Galilée ainsi que la communauté druze en Syrie.
Lundi, le ministère syrien des Affaires étrangères avait fait état d’une incursion militaire des forces d’occupation israéliennes dans la région de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie.
Une soixantaine de militaires avaient pris part à l’opération, selon le ministère qui avait dénoncé « une violation flagrante » de la souveraineté du pays et condamné cette « escalade dangereuse ».
La semaine dernière, l’armée israélienne avait annoncé avoir mené des opérations dans le sud de la Syrie, où elle a indiqué avoir découvert et saisi des installations de stockage d’armes et appréhendé des suspects.
Pour rappel, depuis sept mois, l’armée israélienne occupe le mont Hermon et une bande de sécurité de 15 km dans le sud de la Syrie, contrôlant plus de 40 000 Syriens dans la zone tampon.
Après la chute du régime de Bachar al-Assad fin 2024, Israël a étendu son occupation du plateau du Golan en saisissant la zone tampon démilitarisée, violant l’Accord de désengagement de 1974 avec la Syrie.
La nouvelle administration syrienne, en place depuis décembre 2024, ne constitue pas de menace pour Israël, mais l’armée israélienne a à plusieurs reprises pénétré en territoire syrien et mené des frappes aériennes qui ont tué des civils et détruit des sites militaires et infrastructures syriennes.
