L’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution soutenant la solution à deux Etats

L’Assemblée générale de l’ONU (Organisation des Nations unies) a adopté vendredi la déclaration de New York visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, mais en excluant sans équivoque le Hamas.
Le texte adopté par 142 voix pour, 10 contre (dont Israël et les États-Unis) et 12 abstentions.
Nous condamnons les attaques perpétrées le 7 octobre par le Hamas contre des civils et le Hamas doit libérer tous les otages détenus à Gaza, dit-il.
Et la déclaration, déjà co-signée en juillet par 17 États dont plusieurs pays arabes, lors de la première partie d’une conférence de l’ONU sur la solution à deux États, va plus loin.
Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un Etat de Palestine souverain et indépendant.
Selon une source à la présidence française, cette déclaration doit être vue comme le socle du sommet que Paris et Ryad co-présideront le 22 septembre à l’ONU à New York, où le président Emmanuel Macron a promis de reconnaître l’Etat palestinien.
Ce vote prépare une conférence cruciale de l’ONU où des pays comme la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie pourraient reconnaître officiellement l’État de Palestine. Bien que les trois quarts des États membres de l’ONU l’aient déjà fait, le Premier ministre israélien Netanyahou continue d’insister sur le fait qu’Israël n’acceptera jamais un État palestinien. La résolution appelle également au déploiement d’une mission internationale temporaire de stabilisation pour protéger la population et assurer la sécurité de la Palestine autant que d’Israël.
Cet accord intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment condamné le bombardement du Qatar. De plus, les Émirats arabes unis subissent des pressions pour suspendre les accords d’Abraham avec Israël. À l’approche du sommet arabo-islamique de Doha, la région semble se préparer à une réponse collective aux récentes actions israéliennes.