Abir Moussi appelle les forces à s’unir pour former un gouvernement sans l’Islam politique

Abir Moussi, chef du “Parti constitutionnel libre” en Tunisie, a renouvelé son appel à retirer la confiance du président du Parlement, Rashid Ghannouchi, et à exclure le mouvement de la confrérie, Ennahdha de la participation au prochain gouvernement.

La présidente du PDL, Abir Moussi a adressé, ce mardi, une lettre ouverte aux forces politiques du pays. Elle les invite à profiter de l’occasion en or qui se présente à eux, pour exclure les frères musulmans de la scène politique du pays, en commençant par écarter le Cheikh Ghannouchi avec une motion de censure au Parlement.

Abir Moussi appelle les forces modernistes à s’unir pour former un gouvernement sans les représentants de l’Islam politique et en comptant sur les vraies compétences du pays et non pas celles des partisans, masquées sous le voile d’indépendants.
Elle les appelle à lancer un vrai programme de sauvetage de la nation et de reconnaître l’obligation de revoir la constitution de 2014 qui a fait de la Tunisie la risée du monde.

Il convient de noter que le mouvement Ennahdha s’est opposé à la structure gouvernementale présentée par les pièges samedi dernier en raison du manque d’implication du parti «Cœur de la Tunisie» dans l’équipe, et d’exiger une plus grande part des portefeuilles ministériels, ainsi qu’en raison de ses réserves quant à certains des noms proposés par les pièges pour faire partie de son équipe gouvernementale.

Pendant ce temps, Fakhfakh négocie les dernières heures avec Ennahda afin de le persuader de modifier sa position rejetant son gouvernement. Il est prévu que le Conseil de la Choura du Mouvement annonce ce soir les résultats de ces négociations et sa décision finale de participer au gouvernement et de lui donner confiance ou non au Parlement.

Le président tunisien Kais Saied, lors d’une réunion entre le président du Parlement, le chef du mouvement Ennahdha, Rashid Ghannouchi, et le chef du gouvernement intérimaire, Youssef Chahed, a menacé au palais de Carthage de “dissoudre le parlement et de tenir des élections anticipées si les députés refusaient de donner confiance au gouvernement de Fakhakh”.

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