Un mouvement au sein d’Ennahdha de la Fraternité pour isoler Ghannouchi

Une grande partie des dirigeants du mouvement de la Fraternité Ennahdha tient son leader, Rached Ghannouchi, entièrement responsable de l’échec politique qui a frappé le mouvement au cours des dernières années, l’amenant à un état sans précédent de rejet et de colère populaire.

Ce qui a incité le président Kais Saied à annoncer des mesures le 25 juillet, notamment le gel des travaux du parlement, la levée de l’immunité de ses membres et la révocation d’un certain nombre de fonctionnaires de leurs postes.

Ghannouchi n’a plus beaucoup d’options face aux fortes pressions exercées sur lui par les dirigeants de l’organisation, que ce soit à l’intérieur de la Tunisie ou au sein de l’organisation internationale, pour présenter sa démission dans les plus brefs délais.

Les dirigeants d’Ennahdha ont confirmé à maintes reprises que la politique de Ghannouchi, caractérisée par une grande dictature et une grande exclusivité dans la prise de décision, a provoqué une escalade de la polarisation politique à un degré sans précédent dans le pays, appelant Ghannouchi à démissionner pour préserver ce restes de la structure du mouvement.

Des sources tunisiennes bien informées affirment que le limogeage de Ghannouchi n’est qu’une question de temps, soulignant que des mouvements ont commencé au sein du mouvement pour l’isoler depuis la semaine dernière, et les dirigeants cherchent à recueillir les signatures du plus grand nombre de membres pour contraindre Ghannouchi de renoncer à sa position et d’annoncer la tenue de la conférence générale du mouvement dans un délai maximum de deux semaines.

Les sources indiquent la volonté d’un certain nombre de dirigeants d’annoncer le limogeage de Ghannouchi il y a quelques jours, mais l’autre s’est rétracté après l’intervention d’éminents dirigeants de l’organisation internationale des Frères musulmans, qui ont exigé un délai pour convaincre Ghannouchi de l’affaire, afin de préserver sa position au sein de l’organisation, mais ils ont tous convenu de l’importance qu’il abandonne son poste à l’heure actuelle. Afin de préserver le reste de la structure de l’organisation, et d’éviter une répétition du scénario de l’organisation en Egypte.

Imed Hammami a dit que lors de la dernière réunion de Majless Al Choura, nous avons demandé la révocation du président de ce conseil. Ainsi que la démission de l’ensemble du bureau exécutif. Car, nous considérons qu’ils sont directement responsables de la détérioration de la situation du parti et du pays.

Ils doivent laisser la place à de nouveaux visages, afin d’assimiler les messages du 25 juillet. Or, Rached Ghannouchi n’a rien voulu entendre, préférant créer des pseudos structures qui lui sont acquises.

Cette décision confirme sa volonté de monopoliser la gestion du parti et de prendre les décisions de façon unilatérale! Il s’est emparé du parti ». Ainsi déplorait le dirigeant nahdhaoui « gelé ».

Il n’a pas fallu plus pour que la sentence du cheikh tombe comme un couperet. De plus en plus isolé, vivant dans une bulle schizophrénique, le cheikh fait le vide autour de lui, Triste naufrage.

par: Arab Observer

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