Des sources affirment que Fayez al-Sarraj démissionnera de son poste

Bloomberg a rapporté, citant des responsables proches de Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, qu’il avait l’intention d’annoncer sa démission prochainement tout en conservant temporairement son poste pour diriger les négociations pour former un nouveau gouvernement prévu le mois prochain à Genève.

Avec l’aide du régime turc, le Premier ministre, reconnu par les Nations Unies, dont le gouvernement ne contrôle que certaines parties de l’ouest de la Libye, a pu résister en juin dernier à une attaque militaire d’un an contre la capitale libyenne, Tripoli, par le commandant de l’est, Khalifa Haftar.

Mais Tripoli s’est depuis glissé dans une lutte politique interne, et Sarraj a également subi la pression d’un mouvement de protestation populaire contre la corruption et la médiocrité des services.

Deux responsables ont déclaré à Bloomberg, qui n’a pas révélé leur identité, que l’annonce de sa démission par Sarraj soulagerait une partie de la pression sur lui-même tout en ouvrant la voie à sa sortie de responsabilité après les pourparlers de Genève.

Selon la même source, les deux parties en compétition seront invitées lors des négociations de Genève à se mettre d’accord sur une nouvelle structure pour le soi-disant Conseil présidentiel qui unit les administrations en guerre du pays et prépare les prochaines élections.

Cette décision devrait être saluée par les partisans du commandant de l’armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, dans les provinces libyennes et à l’étranger, notamment en Égypte et aux Émirats arabes unis, car les pourparlers seront facilités pour unifier le pays nord-africain qui contrôle les plus grandes réserves de pétrole du continent et qui est déchiré par les conflits depuis l’éviction du président Mouammar Kadhafi en 2011.

par: Arab Observer

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