La force Barkhane tue le chef de l’État islamique au Grand Sahara

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé terroriste État islamique au Grand Sahara, a été tué lors d’une frappe de la force Barkhane. Emmanuel Macron, qui n’offre pas plus de détails, salue “un nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel”.

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé terroriste EIGS, a été neutralisé (“tué”, selon l’Élysée) par l’armée française, a annoncé le président de la République sur Twitter, dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 septembre, sans livrer davantage de détails.

Le chef de l’EIGS “est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane”, a précisé la ministre française des Armées, Florence Parly, en saluant également sur Twitter “un coup décisif contre ce groupe terroriste”.

L’EIGS avait été désigné comme “ennemi prioritaire” au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020. Déjà en juin et en juillet, l’armée française avait tué plusieurs cadres de haut rang du groupe, dans le cadre de sa stratégie de cibler les chefs et les cadres des organisations terroristes.

Pour l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), c’est un coup dur. Pour Emmanuel Macron, “il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel”.

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, qui avait annoncé en mai 2015 son allégeance à l’organisation de l’État islamique, fut membre du Front Polisario, puis de la mouvance terroriste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Il était le chef historique de la lutte terroriste et de la branche de l’organisation État islamique au Sahel, considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

L’organisation avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017. Le 9 août 2020, au Niger, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui avait personnellement ordonné l’assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.

Cette attaque contre des jeunes engagés dans l’humanitaire avait suscité une vive émotion en France et au Niger, classé ensuite en zone rouge, soit “formellement déconseillée”, à l’exception de la capitale Niamey, par le ministère français des Affaires étrangères.

par: Arab Observer

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