France: des organisations extrémistes turques seront soumis à surveillance

Une source au ministère français de l’Intérieur a révélé les noms des organisations religieuses et des sociétés civiles financées par Ankara à l’intérieur du France qui feront l’objet d’une surveillance, considérant l’organisation «Loups gris» comme une idéologie nationaliste extrémiste.

Selon la source française, “ces partis utilisent la religion pour obtenir la sympathie de la communauté turque en France et en Europe, un projet soutenu par le Parti turc pour la justice et le développement au pouvoir, dirigé par Recep Tayyip Erdogan”.

La source a annoncé les noms des organisations religieuses et des associations civiques financées par Ankara à l’intérieur du territoire français, dont certaines seront soumises à un contrôle avant d’être fermées, à savoir Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), l’Organisation islamique turque officielle en France (DITIB) et le parti français «Justice et développement». Fondée en 2015, l’Alliance de la présidence des expatriés turcs et de leurs associations (YTB), l’Union franco-turque et l’Union internationale des démocrates (UID) sont en contact direct avec Erdogan et rencontrent régulièrement leurs responsables, selon l’agence de presse Anatolie.

En outre, il a souligné que “l’interdiction des loups gris en France est une tâche difficile et complexe, d’autant plus que les porteurs de leurs idées nationalistes extrémistes sont disséminés au sein de la plupart des associations soutenues par la Turquie, et donc seuls ceux qui se sont avérés impliqués dans des actes terroristes à l’intérieur des frontières seront fermés”.

L’interdiction de l’organisation extrémiste permet à Paris de poursuivre plusieurs associations soutenues par le régime turc à l’intérieur du territoire français, mais en même temps elle ne permet pas qu’elles soient toutes fermées, selon la «loi française sur les institutions civiles».

En vertu de la loi sur les associations, Paris permet aux Turcs de s’organiser à travers des institutions civiles, une échappatoire que le président turc a exploitée en utilisant la communauté turque contre ses opposants occidentaux.

Les autorités françaises ont interdit l’organisation des “Loups gris” sur son territoire le 4 novembre, après que ses membres ont attaqué des rassemblements arméniens dans la banlieue de Paris dans le contexte des affrontements militaires qui ont éclaté fin septembre dans la région du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui est soutenue par Ankara.

par: Arab Observer

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