La Fraternité de Tunisie incite à la violence et au terrorisme

Il y a quelques jours, Rafik Abdessalem, beau-frère du président de la Fraternité en Tunisie, Rached Ghannouchi, a écrit un tweet dans lequel il disait : « C’est le devoir du peuple dans toutes ses catégories d’affronter ces abuseurs et de frapper à leurs mains pour protéger la sécurité et la stabilité de la Tunisie », en référence aux opposants au mouvement Ennahdha.

Au début de ce mois, Ali Laarayedh, un éminent dirigeant de la Fraternité et ancien ministre de l’Intérieur, est apparu dans un média privé et a envoyé des messages cryptés aux partisans de l’organisation disant : « Nous continuerons la lutte pour imposer des libertés au tyran ( c’est-à-dire le président Kais Saied) et tous ceux qui se sont alliés avec lui », affirmant que « l’avenir avec un coup d’État qui manque de légitimité sera noir ».

Des messages codés captés par la Fraternité et leurs partisans, et ce slogan provoqua une vague d’incendies qui ciblèrent plusieurs sièges souverains en 1991, après quoi des dizaines de membres des Frères musulmans furent jugés et condamnés à des peines de prison.

Des observateurs avertissent que le mouvement Ennahdha de la Fraternité en Tunisie a recours à la violence et au terrorisme pour faire pression pour la restauration de la direction de l’État après qu’ils aient été prononcés populairement.

Ce matin, une explosion est survenue dans la maison du ministre de l’Intérieur Taoufik Charefdine, suite à une fuite de gaz causant des dégâts matériels sans enregistrer de pertes humaines.

Le ministère a ouvert une enquête sur l’accident pour connaître ses circonstances, notant que le pays a récemment connu une vague d’incendies qui ont touché des terres agricoles et des bureaux gouvernementaux.

Des dommages matériels ont été enregistrés et l’un des membres de la famille du ministre a eu des brûlures.

La femme du ministre a été transportée à l’hôpital et elle se trouve dans une situation stable, selon des sources bien informées.

En mars dernier, les services de sécurité tunisiens ont évoqué les détails du déjouement d’un plan visant à cibler le ministre de l’Intérieur il y a des mois par des groupes extrémistes et le démantèlement de dizaines de cellules terroristes, dont certaines prévoyaient de cibler les pays voisins.

par: Arab Observer

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