Otan: un accord entre la Grèce et la Turquie pour éviter les accidents

La Grèce et la Turquie, membres de l’Otan, se sont entendues pour établir une ligne directe afin d’éviter les risques d’accidents et d’incidents en mer et dans les airs afin de contribuer au règlement des différends entre les deux pays, a annoncé jeudi l’Alliance dans un communiqué.

Il comprend la création d’un “téléphone rouge” entre la Grèce et la Turquie, “afin de faciliter la dé-confliction en mer et dans les airs”, précise le communiqué.

L’accord, trouvé au niveau des responsables militaires, est “conçu pour réduire le risque d’incidents et d’accidents en Méditerranée orientale” et “ce mécanisme de sécurité peut contribuer à créer l’espace nécessaire aux efforts diplomatiques pour traiter le différend entre les deux pays”, a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

« Je me félicite de la mise en place d’un mécanisme de ‘déconfliction’ militaire, réalisé grâce à l’engagement constructif de la Grèce et de la Turquie, deux alliés précieux de l’Otan », a conclu le secrétaire général de l’organisation.

Il fait suite à une série de réunions techniques entre les représentants militaire grec et turc auprès de l’Otan, au siège bruxellois de l’Alliance atlantique, à l’initiative de M. Stoltenberg.
Celui-ci a salué l'”engagement constructif” d’Athènes et d’Ankara

Ce n’est pas la première fois que l’Otan contribue à instaurer un tel mécanisme de dé-confliction. Un précédent date des années 1990 et il avait permis des discussions diplomatiques “plus larges” entre ces deux alliés.

L’annonce de cet accord a été faite justement au moment où le sommet de l’UE s’est ouvert, ce 1er octobre, pour évoquer la situation en Méditerranée orientale et décider d’éventuelles sanctions à l’égard de la Turquie.

Cependant, le chef du gouvernement grec n’a nullement l’intention de s’en laisser conter. « L’heure est venue pour l’Europe de discuter avec courage et sincérité du genre de relation qu’elle veut vraiment avoir avec la Turquie », a-t-il déclaré. « Une chose est certaine: les provocations de la Turquie, que ce soit par ses actions unilatérales ou par sa rhétorique extrême, ne peuvent plus être tolérées », a-t-il insisté, peu après son arrivée à Bruxelles.

par: Arab Observer

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