L’Europe envoie un message ferme à la Turquie et menace de sanctions

 Il y a “plusieurs options sur la table” en ce qui concerne les relations de l’UE avec la Turquie, a affirmé le président du Conseil européen, Charles Michel, à son arrivée au sommet des 27, à Bruxelles. Face à l’exaspération de Chypre, les chefs d’État et de gouvernement auraient donc à trancher entre plusieurs pistes pour réaffirmer l’unité de l’Union confrontée aux actions turques jugées illégales.

“Nous voulons plus de stabilité, de prédictibilité, et nous sommes en totale solidarité avec Grèce et Chypre afin de protéger et de défendre des droits souverains”, a expliqué le Belge avant de retrouver les 27 chefs d’État et de gouvernement.

“Nous sommes prêts à nous engager de manière positive (…), à dire clairement ce que nous voulons pour l’avenir dans la relation entre l’UE et cette partie du monde”.

Il ne faut pas compromettre le dialogue qu’Athènes et Ankara ont promis de reprendre, tout en se montrant fermes. En cas d’apaisement, l’UE se dit prête à reprendre les discussions sur l’Union douanière avec Ankara et la délivrance de visas.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a appelé à la fin des négociations d’adhésion à l’UE avec le régime turc et à leur imposer des sanctions.

Après une réunion à Bruxelles, les dirigeants de l’Union européenne ont convenu vendredi d’imposer des sanctions aux responsables de la répression au Bélarus, et ils ont envoyé un message ferme à la Turquie, accompagné d’une menace d’imposer des sanctions si elle n’arrêtait pas l’exploration illégale dans les eaux territoriales de l’île de Chypre.

Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré: “Nous proposons à Ankara d’arrêter les provocations en échange de l’union douanière et du dialogue commercial”.
“Nous avons les outils pour répondre aux actions unilatérales si elles se poursuivent”, a souligné von der Leyen.

Les Européens ont montré leur solidarité avec la Grèce et Chypre face à Ankara avec le lancement du sommet de l’Union européenne suite à l’escalade des tensions en Méditerranée, espérant en même temps trouver des voies de dialogue avec le président du régime turc.

Les dirigeants de l’UE ont donné leur accord pour sanctionner les responsables de la répression en Biélorussie. Ces sanctions concernent une quarantaine de responsables biélorusses. « Nous avons décidé la mise en œuvre des sanctions contre les responsables de la répression en Biélorussie », a annoncé le président du Conseil Charles Michel au cours d’une conférence de presse commune avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Ces sanctions seront « effectives dès vendredi » 2 octobre, a-t-il assuré. Et la liste n’est pas fermée. « Si ça se durcit, on ne s’interdit pas de mettre Alexandre Loukachenko sous sanctions », a assuré le président français Emmanuel Macron au cours d’un point de presse.

par: Arab Observer

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