L’alliance de la Fraternité ne parvient pas à mobiliser la rue tunisienne contre le président Saïed

L’alliance menée par la Fraternité de Tunisie a de nouveau échoué. dimanche, à mobiliser la rue tunisienne et à la mobiliser contre la voie réformiste du président de la République, Kaïs Saïed, qui les a chassés des cercles du gouvernement.

La marche a été convoquée par le Mouvement de la Fraternité Ennahdha sous le couvert du soi-disant Front de salut national de l’organisation, afin de renverser la voie des réformes mise en place par le président tunisien Kais Saied et pour leur retour au pouvoir et pour appeler les Tunisiens à ne pas participer au référendum qui sera organisé le 25 juillet prochain pour une nouvelle constitution pour la Tunisie en rupture avec la constitution de la Fraternité.

Dans un communiqué, la Fraternité tunisienne ont appelé leurs partisans à participer à la marche en refus du dialogue organisé par le président du pays et du référendum, et en refus des procès militaires, notamment des avocats et des membres de l’Assemblée du peuple.

«Ce référendum n’est qu’une fraude», a dit Ali Larayedh, un dirigeant du parti islamo-conservateur Ennahdha, qui était la principale force au sein du Parlement dissous par le président Saïed lorsqu’il s’est arrogé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force le 25 juillet 2021.

«Nous manifestons contre l’exclusion du pouvoir judiciaire et contre le coup d’État visant la Constitution», adoptée en grande pompe en 2014, trois ans après la chute de la dictature de Zine El Abidine ben Ali, a-t-il ajouté.

Un «dialogue national» a été organisé par le président il y a deux semaines pour élaborer une nouvelle Constitution, avant des élections législatives prévues en décembre.

Wafa Chedly, avocate tunisienne et responsable de l’initiative “Tunisiens pour un pouvoir judiciaire juste”, a estimé que la Fraternité n’était plus en mesure de se mobiliser alors qu’ils étaient en état de faiblesse et que leur popularité s’était érodée.

Chedly estime que les Tunisiens parmi les idéologues se sont soulevés en 2011 parce qu’ils ont sympathisé avec la Fraternité, après que la plupart d’entre eux aient été en exil et en prison, et qu’un million et demi de Tunisiens les aient élus lors des élections de 2011.

Elle a demandé : « Le citoyen veut-il revenir à une période décrite comme la décennie noire ? Elle a ajouté : “La mobilisation de la Confrérie se fait grâce à l’argent et en faisant venir les gens en bus”.

par: Arab Observer

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page