L’armée israélienne lance la première phase de l’attaque contre la ville de Gaza

L’armée israélienne a lancé la première phase de l’attaque prévue contre la ville de Gaza. Selon les médias israéliens, le ministre de la Défense Israel Katz a donné son feu vert à l’opération Gideon’s Chariots II, qui fait suite à l’offensive terrestre massive lancée en mai et qui a permis de prendre le contrôle opérationnel de 75% de la bande de Gaza.
Le cabinet de sécurité israélien, présidé par le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, avait approuvé un plan pour s’emparer de cette ville et de camps de réfugiés du centre du territoire, considérés comme les derniers bastions du Hamas, mais aussi prendre le contrôle sécuritaire de l’ensemble de la bande de Gaza et libérer les otages.
Les forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré mercredi que le ministre israélien de la Défense Israël Katz a donné son feu vert, mercredi 20 août, au plan pour la prise de la ville de Gaza par l’armée et ordonné le rappel de 60 000 réservistes afin de prendre part à l’opération, a annoncé son ministère. Tsahal prolongerait également le service de 20 000 réservistes supplémentaires faisant actuellement partie de leurs forces.
Avec cette nouvelle opération, le gouvernement israélien vise à occuper la ville de Gaza et les camps de réfugiés environnants afin, selon ses propres termes, de porter un coup décisif au Hamas et de libérer les otages restants. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné mercredi le rappel de 60.000 réservistes, le Hamas dénonçant un mépris flagrant pour les efforts de médiation en cours en vue d’une trêve et la libération d’otages.
Les proches des cinquante otages israéliens toujours détenus par l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza ont manifesté mercredi dans la zone frontalière avec l’enclave pour demander la libération des otages. Vingt d’entre eux seraient encore en vie.
17 sénateurs américains ont écrit mercredi au secrétaire d’Etat Marco Rubio pour qu’il exige d’Israël l’accès et la protection de la presse internationale dans la bande de Gaza, une semaine après que Donald Trump a plaidé en ce sens.
Tel-Aviv a aussi approuvé mercredi un projet clef de construction de 3400 logements en Cisjordanie occupée, dénoncé par l’ONU et plusieurs dirigeants car il devrait couper ce territoire palestinien en deux, compromettant toute continuité territoriale d’un éventuel Etat palestinien.