Le Comité international olympique recommande à bannir les athlètes russes et bélarusses

En conséquence au conflit opposant l’Ukraine à la Russie, le comité international olympique a incité les fédérations sportives du monde entier à bannir les athlètes russes et bélarusses des différentes compétitions.

Le monde du sport prend également particulièrement au sérieux la situation de guerre en Ukraine. Alors que la finale de Ligue des Champions, prévue le 28 mai prochaine, devait se jouer à Saint-Petersbourg, l’UEFA a pris la décision de la déplacer au Stade de France. Ce lundi 28 février, c’est un autre coup dur, et de taille, qui est tombé pour le sport russe.

Au-delà de ce qui s’apparente à un appel à sanctions, le CIO, estimant que ces deux pays ont violé la trêve olympique, a également demandé que ni le drapeau russe ni le drapeau biélorusse ne soient hissés lors d’un événement sportif international et que l’hymne de ces deux pays ne soit pas joué.

Ce n’est pas encore une mise au ban. Mais, dans un petit monde du sport où les déclarations des instances sont pesées et policées, c’est une inflexion notable. Alors qu’il avait, dans un premier temps, jeudi 24 février, « condamné fermement la violation de la trêve olympique par le gouvernement russe », suite à la guerre déclenchée par Moscou en Ukraine, le Comité international olympique (CIO) a officiellement appelé, vendredi, les fédérations sportives internationales à annuler ou délocaliser toutes les compétitions qui sont prévues sur le territoire russe. Mais aussi en Biélorussie.

L’UEFA, qui chapeaute le football en Europe, avait décidé, un peu plus tôt vendredi, de délocaliser la finale de la Ligue des champions, prévue le 28 mai, de Saint-Pétersbourg au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Avant la communication du CIO, la F1 avait pour sa part choisi la voie de l’annulation. Formula One, le promoteur du championnat du monde, a annoncé l’annulation du Grand Prix de Russie, prévu le 25 septembre à Sotchi, estimant « impossible d’organiser » cette course « dans les circonstances actuelles ».

par: Arab Observer

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