Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis arrive à Damas pour une visite officielle

Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis est arrivé, mardi, dans la capitale syrienne Damas, dans le cadre de la première visite de haut niveau de responsables de ce pays du Golfe depuis le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011.

Des médias arabes, dont les chaînes de télévision jordanienne Al-Mamlaka et émiratie Al-Ain, ainsi que le quotidien Al-Watan, réputé proche du régime syrien, ont rapporté qu’une délégation émiratie de haut niveau, conduite par Abdullah bin Zayed Al Nahyan, est arrivée à Damas pour rencontrer des responsables du régime syrien.

Il s’agit de la première visite officielle d’un haut responsable émirati en Syrie depuis le déclenchement de la guerre civile dans ce pays en mars 2011.

Le 20 octobre, le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abu Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées des Émirats arabes unis, a reçu un appel téléphonique du président de la République arabe syrienne Bashar al-Assad.

Au cours de l’appel, le cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan et le président syrien ont discuté des relations des deux pays et des moyens de renforcer la coopération conjointe dans divers domaines pour leurs intérêts mutuels.

L’appel a également porté sur l’évolution de la situation en Syrie et au Moyen-Orient, en plus de toutes les questions et dossiers d’intérêt commun.

En mars dernier, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, a appelé à la nécessité pour la Syrie de revenir pour rejoindre la Ligue des États arabes.

Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan a déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, dans la capitale Abou Dhabi à l’époque, que l’un des rôles importants de la Syrie est de revenir dans la Ligue des États arabes, et cela nécessite également un effort du côté syrien ainsi qu’un effort de “collègues de la Ligue arabe”.

Il a ajouté que la question est liée à l’intérêt public, c’est-à-dire l’intérêt de la Syrie et l’intérêt de la région, soulignant qu’il existe des « distractions » entre les différentes parties, mais que seul le travail peut être fait pour ramener la Syrie à ses environs.

par: Arab Observer

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