UNRWA: Il y a un sentiment d’anxiété et de panique grandissant à Rafah

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti qu’il existe un sentiment grandissant d’anxiété et de panique à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, suite à l’ordre donné plus tôt par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à l’armée, de soumettre un plan d’offensive militaire contre cette ville, après évacuation des civils.

“Toute opération militaire à grande échelle parmi cette population ne peut qu’ajouter une couche supplémentaire à cette tragédie sans fin”, a déclaré le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, sur X.

“Il y a un sentiment d’anxiété et de panique grandissant à Rafah. Les gens ne savent absolument pas où aller” en cas d’offensive sur la ville, a-t-il ajouté.

Les déclarations de Lazzarini interviennent à la suite des ordres donnés ce vendredi par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à l’armée de soumettre un plan militaire pour évacuer les civils de Rafah et venir à bout des bataillons du Hamas.

Le Premier ministre israélien Netanyahu a ordonné vendredi à son armée de préparer un “plan d’évacuation” des civils de Rafah. Les Etats-Unis et l’ONU s’alarmant d’une éventuelle offensive contre ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.

Les estimations indiquent qu’environ 1,4 million de Palestiniens résident à Rafah, forcés par l’armée israélienne à évacuer depuis le nord vers le sud de la bande de Gaza.

Malgré la décision provisoire de la Cour internationale de Justice, Israël poursuit ses attaques contre la bande de Gaza qui ont fait au moins 27 947 Palestiniens tués, pour la plupart des femmes et des enfants, et 67 459 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Israël bombarde la bande de Gaza depuis l’attaque transfrontalière du Hamas, qui, selon Tel Aviv, a tué près de 1 200 personnes.

L’offensive israélienne a forcé 85 % de la population de Gaza au déplacement à l’intérieur de l’enclave, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d’eau potable et de médicaments, alors que 60 % des infrastructures sont endommagées ou détruites, selon l’ONU.

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