Le nouveau coronavirus: l’Italie dépasse la Chine en nombre de décès

Dans le foyer du coronavirus, à Wuhan, en Chine, le taux de mortalité est plus faible que la moyenne, affirme une étude publiée dans Nature Medicine le 19 mars. Ces informations arrivent alors que l’Italie vient de dépasser la Chine en nombre de décès liés à cette pandémie.
La revue scientifique Nature Medicine a publié le 19 mars sur son site officiel une étude sur le nouveau coronavirus. La recherche relève que le taux de mortalité parmi les infectés à Wuhan, capitale de la province du Hubei, en Chine, où le premier cas de Covid-19 a été enregistré, est plus faible que la moyenne mondiale avec 1,4% contre 4,5%.

L’Italie dénombre 427 morts en 24 heures, soit un total de 3 405 personnes décédées. Giuseppe Conte a annoncé la prolongation du confinement après le 3 avril. Le nouveau bilan en France est de 10 995 cas et de 372 décès. Pendant ce temps, en Allemagne, le taux de mortalité reste extrêmement bas.
En France, le nouveau bilan fait état de 10 995 cas confirmés, dont 4 561 sont hospitalisés, 1 122 dans un état grave, 1 300 sont retournés à domicile, 5 000 sont confinés à domicile. La France compte jeudi 372 décès, donc 6 % chez les moins de 60 ans.
En tout, 108 patients ont donc succombé à la maladie au cours des 24 dernières heures, ce qui représente une augmentation de 41 %, a annoncé jeudi le directeur général de la santé Jérôme Salomon.

Dans le même temps, l’Allemagne enregistre un grand nombre de malades, mais un taux de mortalité extrêmement bas : le mystère demeure concernant l’exception allemande face à l’épidémie du nouveau coronavirus.
Avec officiellement 10 999 cas répertoriés jeudi pour 20 morts, le taux de létalité s’établit dans le pays à seulement 0,18 %, contre quelque 4 % en Chine ou en Espagne, 2,9 % en France, voire 8,3 % en Italie.

Même si les données sur lesquelles l’étude se base ne sont pas exhaustives, les chercheurs s’accordent sur le fait que la transmission du Covid-19 est «difficile à contrôler».
«Avec un nombre reproducteur de base d’environ deux, nous pourrions nous attendre à ce qu’au moins la moitié de la population soit infectée, même en appliquant massivement des mesures d’atténuation», conclut l’étude.
En plus, les chercheurs évoquent une différence nette entre la pandémie en cours et toutes les pandémies précédentes et affirment que dans le cas du Covid-19, plus une personne est âgée, plus elle est susceptible de développer des symptômes.
«Contrairement à toute grippe pandémique ou saisonnière signalée précédemment, nous constatons que le risque d’infection symptomatique augmente également avec l’âge», est-il souligné dans l’étude.
Le dernier bilan du nouveau coronavirus dans le monde fait état de 235.700 contaminés et plus de 9.780 morts, selon l’université Johns-Hopkins.

par: Arab Observer

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