Le président algérien confirme le rejet des interventions étrangères en Libye

Le président algérien Abdelmajid Taboun a réitéré le rejet catégorique par son pays des interventions militaires étrangères sur le territoire libyen, a appelé à la fin des interventions étrangères en Libye et a exprimé le soutien de l’Algérie à tous les efforts internationaux visant à mettre fin aux combats dans ce pays arabe et africain.

Le président algérien, Abdel Majid Tebboune, a renouvelé, dimanche, l’offre de son pays d’accueillir une conférence de dialogue entre les parties libyennes.
C’est ce qui ressort du discours qu’il a prononcé lors de sa participation au 33ème Sommet ordinaire de l’Union africaine, tenu à Addis-Abeba sur le thème “faire taire les armes et créer les conditions du développement en Afrique”.
“Je renouvelle la proposition de l’Algérie d’accueillir le dialogue entre les frères libyens, dans le respect de ses traditions diplomatiques, et comme confirmé à Berlin”, a déclaré Tebboune.
Et de poursuivre : “La situation tragique qui prévaut en Libye sœur, avec laquelle l’Algérie partage de longues frontières et un destin commun, reste une source de préoccupation pour nous”.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait auparavant pris la parole. Il a annoncé dans son discours devant le sommet africain à Addis-Abeba, son soutien “à l’idée d’organiser une réunion en Afrique pour réconcilier les factions belligérantes en Libye”.
Depuis le 4 avril, les forces de Haftar ont lancé une offensive pour s’emparer de la capitale, contestant la légitimité et l’autorité du gouvernement d’entente.
Haftar n’a pas adhéré au cessez-le-feu, qui a commencé le 12 janvier de l’année dernière sur une initiative turco-russe. Il n’a pas non plus adhéré aux résultats de la Conférence internationale de Berlin sur la Libye, tenue le 19 du même mois, notamment quant à la cessation des hostilités et au retour à la voie diplomatique pour régler le conflit.
Dans un autre contexte, Tebboune a révélé avoir envoyé un message à Guterres, pour l’encourager à accélérer la nomination de son envoyé personnel dans la région du Sahara occidental (succédant à l’Allemand Horst Koehler), et à entamer la relance du règlement du conflit dans cette région.
L’Algérie est membre observateur des négociations entre le Maroc et le Front Polisario et soutient la demande de ce dernier d’organiser un référendum d’autodétermination, car elle accueille sur son sol, depuis des décennies, des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis fuyant le conflit.

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