Le président tunisien s’engage à demander des comptes à quiconque recourt à la violence

Le président tunisien Kais Saied s’est engagé à demander des comptes à quiconque recourrait à la violence, en réponse aux récents événements au Parlement, cela est venu lors de l’inauguration par le président Kais Saied le nouveau service de réanimation de l’hôpital militaire de Tunis.

Emettant sa satisfaction concernant la qualité du travail accompli et des services rendus par cet hôpital, Saïed ne s’est pas empêché de faire la comparaison avec ce qui se passe ailleurs, et notamment, à l’ARP. Il a qualifié ces incidents violents de mauvaise mise en scène, assurant qu’il est au courant que cette agression avait été programmée trois jours avant.

Le président tunisien a ajouté qu’il fallait impérativement punir et réprimer tous ceux qui sont en train de commettre ces actes, et que leur supposée immunité ne peur permet pas de faire cela impunément.

Il a, d’un autre côté condamné l’agression de la députée Abir Moussi, précisant qu’il peut ne pas être d’accord avec quelqu’un mais, en même temps, condamner la violence et les agressions qu’il subit.

Et mercredi dernier, la session parlementaire s’est transformée en scène d’agressions physiques commises par un certain nombre de députés de la Coalition pour la dignité, bras violent du mouvement de la fraternité Ennahdha , contre le leader du Parti destourien libre, Abir Moussi.

En réponse, un certain nombre d’organisations tunisiennes ont publié des déclarations dénonçant la violence des Frères musulmans, qui a atteint des stades avancés.

Il n’est pas nouveau pour la fraternité de recourir à la violence pour imposer leur idéologie politique, le mouvement des Frères musulmans en Tunisie est impliqué dans l’affaire de l’assassinat du leader de gauche Chokri Belaid en 2013 et de l’assassinat du leader nationaliste Mohamed Brahmi la même année.

par: Arab Observer 

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