Le président tunisien tient à dévoiler la vérité sur l’assassinat des Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a assuré, vendredi, qu’il tient à dévoiler la vérité sur l’assassinat des opposants Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd en 2013.

Le président tunisien a assuré, dans le communiqué, que « le sang des martyrs ne sera pas vain » et qu’il tient à appliquer la loi à tous.

Et d’ajouter, « je veille à ce que l’Etat déploie tous ses moyens pour dévoiler la vérité entière sur l’assassinat de Brahmi et Belaïd ainsi que de tous les martyrs ».

Un communiqué rendu public par la Présidence tunisienne souligne qu’un entretien téléphonique a eu lieu entre Saïed et la veuve de Brahmi, Mbarka Aouania, la veille de la célébration du 7ème anniversaire de l’assassinat de l’opposant Brahmi.

Dans un communiqué à l’occasion de la septième commémoration de l’assassinat du martyr Mohamed Brahimi, le parti du Courant Populaire a appelé le Conseil national de sécurité, dirigé par le président de la République, Kaïs Saïed à proposer toutes les réformes nécessaires pour protéger le dossier de l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi devant les tribunaux.

Il est à noter que le cas de l’appareil secret a explosé depuis octobre 2018, lorsque l’équipe de la défense a révélé l’existence de documents et de preuves indiquant qu’Ennahdha possédait un appareil de sécurité secret , impliqué dans l’assassinat de Belaïd et Brahmi, et impliqué dans la pratique de l’espionnage, la pénétration des institutions étatiques, et la poursuite des opposants au parti, mais la justice n’a pas encore résolu ce cas.

Le ministère tunisien de l’Intérieur avait annoncé l’implication d’éléments extrémistes dans l’assassinat des deux opposants, dont Abu Bakr al-Hakim, Lotfi al-Zin et Ahmed Rouissi.

Le Secrétaire général du Parti unifié des patriotes démocrates, Chokri Belaïd, avait été assassiné, le 6 février 2013. Le 25 juillet de la même année, le dirigeant du Courant populaire, Mohamed Brahmi, avait également été assassiné.

Dans une déclaration faite en mars 2015 au magazine Dabiq, publié par Daech, Abu Bakr al-Hakim avait reconnu son crime, l’assassinat de Brahmi, dans le cadre d’un plan visant à semer le chaos dans le pays.

par: Arab Observer

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