Les autorités tunisiennes arrêtent Lotfi Al-Saghir dans l’affaire de la déportation de jeunes vers des foyers terroristes

Les autorités tunisiennes en charge de la lutte contre le terrorisme continuent d’instruire le dossier des réseaux de déportation vers la Syrie et des foyers de tension et de terrorisme au cours des années 2012 et 2013, à travers les arrestations de responsables, d’anciens députés et d’hommes d’affaires du mouvement Ennahdha et des associations qu’il encadre, dont l’ancien directeur général des frontières et des étrangers, Lotfi Al-Saghir, a été arrêté.

Les analystes considéraient comme “le début de surprises dangereuses qui révéleront ceux qui les ont sécurisés” sur la route et ont caché les traces des personnes impliquées.

Aux premières heures de la matinée, une escouade de sécurité a emmené Lotfi al-Saghir au siège de l’Unité centrale antiterroriste à Bouchoucha et a entendu ses témoignages avant de consulter le parquet, qui a autorisé sa détention pour enquête, avant qu’il ne soit décidé de le libérer plus tard.

Le Parquet du Pôle judiciaire antiterroriste a autorisé les agents de l’Unité centrale antiterroriste de Bouchoucha à garder Lotfi Saghir, l’ancien directeur général des frontières et des étrangers et retraité d’office.

Des centaines d’associations religieuses en Tunisie liées au mouvement Ennahdha sont impliquées dans le processus de déportation de jeunes vers des foyers terroristes. Des dizaines d’entre elles ont été dissoutes, après qu’il a été prouvé qu’elles étaient liées à des actes terroristes.

Au fil des années de leur règne, la Fraternité fait avorter de nombreux efforts pour traiter le dossier de la déportation des jeunes, et les pratiques de l’organisation des Frères musulmans ont entravé le travail d’une commission d’enquête parlementaire dédiée à la dénonciation des réseaux d’extradition, et son président a été contraint de se retirer de son poste, après avoir exposé les fils de ces réseaux et leur lien avec la mouvement Ennahdha.

par: Arab Observer

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page